07.03.08 La France vole au secours du jardin botanique de Kinshasa (L'Av)

MM. Bernard Prevost et José Endundo, respectivement ambassadeur de France et ministre de l’Environnement, conservation de la nature et tourisme ont signé le 5 mars dernier une convention sur la réhabilitation et la valorisation du jardin botanique de Kinshasa. Ce, en prévision du 75ème anniversaire de ce jardin en décembre 2008.

Au moment où l’humanité entière est préoccupée par la dégradation et la perte de la biodiversité sur la planète, la République démocratique du Congo ne peut rester en marge et se doit de contribuer énergiquement à la Déclaration de Rio où les Etats se sont engagés à protéger la terre.

L’objectif de cette convention signée par la France et la Rdc est de rendre au jardin botanique de Kinshasa son caractère symbolique de lieu de promenade, de récréation et de détente pour la population kinoise, dans un des rares espaces encore verts situés en centre ville. La présente convention est donc une preuve éloquente et vient donc appuyer le gouvernement de la Rdc dans la restauration d’un patrimoine historique qui constituait pour sa capitale et sa population un lieu de promenade, de recréation et de détente dans un bel espace vert, véritable poumon naturel en pleine cité.

Tout en remerciant l’ambassadeur de France pour son engagement à la protection de la diversité biologique en Rdc en général et la sauvegarde du jardin botanique de Kinshasa en particulier, le ministre José Endundo a indiqué que la présente convention vient renforcer la coopération entre les deux Etats dans une perspective de l’amélioration de l’environnement et marque un pas décisif vers la gestion durable des ressources naturelles en Rdc.

Ce jardin a-t-il ajouté, joue un rôle de conservation ex-situ des espèces végétales et d’information sur le monde des plantes. Cet objectif cadre parfaitement avec l’esprit et la lettre de la dite convention de partenariat qui prévoit la création d’une maison de la nature appelée à servir de cadre d’échanges de connaissances pour une gestion écologiquement rationnelle de ce patrimoine.

Jean-Marie Nkambua

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