28.05.11 Le Potentiel – Culture du manioc : les producteurs et transformateurs s’impliquent dans l’industrialisation du secteur

Une nouvelle ère vient de débuter dans la culture du manioc en RDC. Des producteurs, transformateurs, scientifiques et entrepreneurs, regroupés au sein de l’APTM, s’engagent désormais à organiser ce secteur par l’industrialisation de la production du manioc pour lutter contre la famine et la pauvreté dans le pays. Ces agriculteurs ont pris cet engagement lors de la cérémonie inaugurale du siège de leur structure, par le ministre provincial de Kinshasa, Noël Botakile, hier vendredi 27 mai dans la commune de Kasa-Vubu.

Cet événement a connu la participation de plusieurs personnalités. Il s’agit notamment, du ministre des Communications et Médias, des représentants des organismes du système des Nations unies et des organisations internationales ainsi que des chefs de mission diplomatique.

Dans son discours de plaidoyer, la coordinatrice de l’association des producteurs et transformateurs du manioc (APTM), Marie-Claire, a indiqué à l’endroit de ses hôtes : « votre présence en ce lieu augure une nouvelle ère qui va conduire la RDC au développement tant attendu par la naissance d’une industrie basée sur l’activité paysanne ou mieux encore la production agricole locale ».

Malgré son importance, « le manioc est utilisé simplement en RDC comme culture de substance et source de revenu au niveau des ménages, sa transformation a demeuré longtemps et jusqu’à ce jour, artisanal et rudimentaire, réduite à la tâche ménagère », a-t-elle déploré. Avant de souligner : « Et pourtant, face aux défis des Objectifs du Millénaire pour le Développement, notamment comme dans beaucoup de pays producteurs de manioc, l’introduction des technologies innovées de transformation du manioc constitue une opportunité pour non seulement lutter contre la faim, mais surtout contre la pauvreté et l’autonomisation de la femme, la protection de l’environnement, et le développement d’une gamme d’industrie basée sur les produits locaux ». Grâce à son expertise, Marie-Claire a, par ailleurs, rassuré que l’introduction des technologies innovées permet de garantir l’innocuité des produits du manioc et l’amélioration de la durée de leur conservation.

Pour matérialiser l’initiative présidentielle pour le manioc, « l’APTM étant en définitive un réseau pour l’encadrement des produits du manioc et des producteurs, voudrait inviter les uns et les autres, à s’insérer dans cette synergie pour transformer notre culture aujourd’hui de la culture de rente à celle de développement », a-t-elle déclaré.

De son côté, le ministre provincial Noël Botakile a fait savoir que son gouvernement a, notamment la lourde mission « de promouvoir les associations et coopératives agricoles, d’organiser et encadrer les paysans dans les milieux périphériques de la capitale » afin de « lutter contre l’insécurité alimentaire » à Kinshasa.

Le représentant de l’organisation néerlandaise de développement a, quant à lui, expliqué les raisons de l’appui de sa structure à ces agriculteurs congolais. Il a, par la même occasion, appelé d’autres organismes à accompagner l’APTM dans sa vision.

LUDI CARDOSO

(c) Le Potentiel, 28.05.11

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28.05.11 Le Potentiel – Culture du manioc : les producteurs et transformateurs s’impliquent dans l’industrialisation du secteur

Une nouvelle ère vient de débuter dans la culture du manioc en RDC. Des producteurs, transformateurs, scientifiques et entrepreneurs, regroupés au sein de l’APTM, s’engagent désormais à organiser ce secteur par l’industrialisation de la production du manioc pour lutter contre la famine et la pauvreté dans le pays. Ces agriculteurs ont pris cet engagement lors de la cérémonie inaugurale du siège de leur structure, par le ministre provincial de Kinshasa, Noël Botakile, hier vendredi 27 mai dans la commune de Kasa-Vubu.

Cet événement a connu la participation de plusieurs personnalités. Il s’agit notamment, du ministre des Communications et Médias, des représentants des organismes du système des Nations unies et des organisations internationales ainsi que des chefs de mission diplomatique.

Dans son discours de plaidoyer, la coordinatrice de l’association des producteurs et transformateurs du manioc (APTM), Marie-Claire, a indiqué à l’endroit de ses hôtes : « votre présence en ce lieu augure une nouvelle ère qui va conduire la RDC au développement tant attendu par la naissance d’une industrie basée sur l’activité paysanne ou mieux encore la production agricole locale ».

Malgré son importance, « le manioc est utilisé simplement en RDC comme culture de substance et source de revenu au niveau des ménages, sa transformation a demeuré longtemps et jusqu’à ce jour, artisanal et rudimentaire, réduite à la tâche ménagère », a-t-elle déploré. Avant de souligner : « Et pourtant, face aux défis des Objectifs du Millénaire pour le Développement, notamment comme dans beaucoup de pays producteurs de manioc, l’introduction des technologies innovées de transformation du manioc constitue une opportunité pour non seulement lutter contre la faim, mais surtout contre la pauvreté et l’autonomisation de la femme, la protection de l’environnement, et le développement d’une gamme d’industrie basée sur les produits locaux ». Grâce à son expertise, Marie-Claire a, par ailleurs, rassuré que l’introduction des technologies innovées permet de garantir l’innocuité des produits du manioc et l’amélioration de la durée de leur conservation.

Pour matérialiser l’initiative présidentielle pour le manioc, « l’APTM étant en définitive un réseau pour l’encadrement des produits du manioc et des producteurs, voudrait inviter les uns et les autres, à s’insérer dans cette synergie pour transformer notre culture aujourd’hui de la culture de rente à celle de développement », a-t-elle déclaré.

De son côté, le ministre provincial Noël Botakile a fait savoir que son gouvernement a, notamment la lourde mission « de promouvoir les associations et coopératives agricoles, d’organiser et encadrer les paysans dans les milieux périphériques de la capitale » afin de « lutter contre l’insécurité alimentaire » à Kinshasa.

Le représentant de l’organisation néerlandaise de développement a, quant à lui, expliqué les raisons de l’appui de sa structure à ces agriculteurs congolais. Il a, par la même occasion, appelé d’autres organismes à accompagner l’APTM dans sa vision.

LUDI CARDOSO

(c) Le Potentiel, 28.05.11

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