12.06.12 Le Potentiel – Emission de nouvelles coupures de franc congolais : Matata sur le terrain des opérations

Une séance de travail a réuni hier lundi autour du Premier ministre, Matata Ponyo Mapon, la troïka politique, organe technique du gouvernement composé du vice-Premier ministre, ministre du Budget, du ministre délégué en charge des Finances et du gouverneur de la Banque centrale du Congo. Un seul point à l’ordre du jour : l’état des lieux des préparatifs sur l’émission des coupures de 1 000, 5 000 et 10 000 Fc.

Même si la réforme est pilotée au niveau de la BCC, le Premier ministre est fortement impliqué dans cette opération. Il est question, selon lui, d’en garantir la régularité pour ne pas perturber la stabilité du cadre macroéconomique, acquis au prix de dures sacrifices et privations autant au niveau de l’Etat que de la population. Aussi, pour Matata Ponyo, aucun détail ne doit être mis de côté avant la date de l’émission, à savoir le 2 juillet 2012.

Au sortir de cette réunion, le vice-Premier ministre, ministre du Budget, Daniel Mukoko Samba, a, se prêtant aux questions de la presse, rappelé l’essentiel de la rencontre. «Nous avons parlé de la situation économique et financière globale du pays. Nous examinons comment évolue la situation sur le plan monétaire, sur le plan de la croissance, sur le plan de l’inflation», a-t-il dit. Il s’est, à cet effet, félicité, de la bonne santé de la conjoncture avec une inflation «totalement sous contrôle», soulignant que «les perspectives de croissance se maintiennent à 6% pour cette année 2012 et que les finances publiques se comportent également bien avec un excédent à fin mai de près de 200 milliards de francs congolais».

Pour éviter un retournement brusque de la conjoncture, il a indiqué que la troïka a pris une série de mesures en matière de finances publiques. Il s’agit pour l’essentiel de gérer le rythme des dépenses publiques à un niveau compatible avec le niveau de l’économie.

En ce qui concerne la mise en circulation des billets à valeur faciale élevée, c’est la prudence, a-t-il déclaré. Entre-temps, le gouverneur de la BCC a été chargé d’intensifier la campagne de communication pour que «la population comprenne bien qu’il ne s’agit pas d’une mesure prise à la légère, il ne s’agit pas non plus d’une mesure prise à contre courant de la stabilité». Selon Mukoko, la mise en circulation de ces coupures devait «plutôt renforcer la stabilité macroéconomique et contribuer à la dédollarisation de notre économie».

Le gouverneur Masangu est revenu, quant à lui, sur le grand travail de communication en vue d’éviter tout psychose au sein de la population. «L’autorité monétaire s’est prononcée en annonçant la sortie des billets de banque vendredi passé. Nous intensifierons notre communication», a-t-il promis, fixant rendez-vous à la presse pour constater dans les tout prochains jours le succès de cette réforme sur le terrain.

C’est dire qu’au niveau du gouvernement, tout comme à la BCC, rien n’est laissé au hasard. Tout est mis en place pour que l’élargissement de l’éventail fiduciaire de la monnaie nationale avec l’introduction de nouvelles coupures soit couronné de succès. A la Primature, On y veille.

Droit

Emission de nouvelles coupures de franc congolais : Matata sur le terrain des opérations

Par Faustin Kuediasala

Une séance de travail a réuni hier lundi autour du Premier ministre, Matata Ponyo Mapon, la troïka politique, organe technique du gouvernement composé du vice-Premier ministre, ministre du Budget, du ministre délégué en charge des Finances et du gouverneur de la Banque centrale du Congo. Un seul point à l’ordre du jour : l’état des lieux des préparatifs sur l’émission des coupures de 1 000, 5 000 et 10 000 Fc.

Même si la réforme est pilotée au niveau de la BCC, le Premier ministre est fortement impliqué dans cette opération. Il est question, selon lui, d’en garantir la régularité pour ne pas perturber la stabilité du cadre macroéconomique, acquis au prix de dures sacrifices et privations autant au niveau de l’Etat que de la population. Aussi, pour Matata Ponyo, aucun détail ne doit être mis de côté avant la date de l’émission, à savoir le 2 juillet 2012.

Au sortir de cette réunion, le vice-Premier ministre, ministre du Budget, Daniel Mukoko Samba, a, se prêtant aux questions de la presse, rappelé l’essentiel de la rencontre. «Nous avons parlé de la situation économique et financière globale du pays. Nous examinons comment évolue la situation sur le plan monétaire, sur le plan de la croissance, sur le plan de l’inflation», a-t-il dit. Il s’est, à cet effet, félicité, de la bonne santé de la conjoncture avec une inflation «totalement sous contrôle», soulignant que «les perspectives de croissance se maintiennent à 6% pour cette année 2012 et que les finances publiques se comportent également bien avec un excédent à fin mai de près de 200 milliards de francs congolais».

Pour éviter un retournement brusque de la conjoncture, il a indiqué que la troïka a pris une série de mesures en matière de finances publiques. Il s’agit pour l’essentiel de gérer le rythme des dépenses publiques à un niveau compatible avec le niveau de l’économie.

En ce qui concerne la mise en circulation des billets à valeur faciale élevée, c’est la prudence, a-t-il déclaré. Entre-temps, le gouverneur de la BCC a été chargé d’intensifier la campagne de communication pour que «la population comprenne bien qu’il ne s’agit pas d’une mesure prise à la légère, il ne s’agit pas non plus d’une mesure prise à contre courant de la stabilité». Selon Mukoko, la mise en circulation de ces coupures devait «plutôt renforcer la stabilité macroéconomique et contribuer à la dédollarisation de notre économie».

Le gouverneur Masangu est revenu, quant à lui, sur le grand travail de communication en vue d’éviter tout psychose au sein de la population. «L’autorité monétaire s’est prononcée en annonçant la sortie des billets de banque vendredi passé. Nous intensifierons notre communication», a-t-il promis, fixant rendez-vous à la presse pour constater dans les tout prochains jours le succès de cette réforme sur le terrain.

C’est dire qu’au niveau du gouvernement, tout comme à la BCC, rien n’est laissé au hasard. Tout est mis en place pour que l’élargissement de l’éventail fiduciaire de la monnaie nationale avec l’introduction de nouvelles coupures soit couronné de succès. A la Primature, On y veille.

Par Faustin Kuediasala

© Le Potentiel 2005

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