07 11 19/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE JEUDI (Dialogue)

En ce jeudi 07 novembre 2019, la prese parue à Kinshasa voit Fatshi et l’UDPS enter aux aussi en précapagne pour la présidentille de 2023. Bosco Ntaganda a été condamné par la CPI. Le chantier de la scolarité gratuite semble se heurter à la colère des professeursL’esprit qui a prévalu à l’Assemblée nationale a été la recherche, pendant trois semaines, d’un accord avec des concessions mutuelles sur la répartition de douze postes au sein des commissions permanentes revenus à l’opposition parlementaire. Question qui a finalement été tranchée à la plénière souveraine, ainsi en a décidé la conférence des présidents.

Fatshi en précampagne

L’édito de Forum des As porte ce titre un peu hermétique « Nouveau pouvoir ou pouvoir syncrétique ? » « 

« Ce n’est pas le titre d’une thèse de doctorat. Ni d’un traité des sciences politiques. Encore moins d’un essai. C’est plutôt un constat de l’alchimie politique telle qu’elle résulte de la coalition CACH-FCC. En somme, un accord de gouvernement entre le nouveau Président, fort de son élection à la tête de l’Etat, et son prédécesseur du haut de son écrasante majorité dans les deux chambres du Parlement ainsi que dans la quasi-totalité des assemblées provinciales.

Un pactole politique qui fait qu’il est inapproprié de parler en terme d’ancien et nouveau pouvoir. Car, si Félix-Antoine Tshisekedi incarne le nouveau pouvoir, Joseph Kabila n’en incarne pas moins les deux. C’est-à-dire l’ancien et le nouveau, façon « le roi est mort, vive le roi ! « .

Autant UDPS- parti présidentiel par excellence – rime enfin avec impérium, autant le PPRD n’a pas cessé d’être sous les lambris et ors des palais de la République et dans les cabinets douillets du Gouvernement. Hier, la Majorité Présidentielle (MP) était aux commandes de presque toutes les provinces, même cas de figure aujourd’hui pour le FCC qui renvoie à la même kabilie.

Comme le « partage équitable et équilibré » du pouvoir a la peau dure, les entreprises publiques et la diplomatie ne vont pas échapper à cette pratique héritée des années Transition. Maintenant que les mises en place au sein du Portefeuille sont sur la table, pas besoin d’une boule de cristal pour prédire que le bloc kabiliste aura sa part dans ce jackpot attendu par toutes loges du… « nouveau pouvoir » .Pas non plus besoin d’être prestidigitateur pour prophétiser la présence significative des hommes de l’ancien Raïs dans la communauté des ambassadeurs à venir.

Dépouillée de sa dimension péjorative, la boutade de Ya Mungul-ancien gouverneur de Kinshasa- selon laquelle le véhicule est le même, on a juste changé le chauffeur n’est pas loin du cas de figure post-élections décembre 2018.

Que les thuriféraires, aux matamores, aux fous du roi, aux extrémistes, aux plus royalistes que le roi et même aux « professeurs » de service de tous les bords se gardent de danser plus vite que la musique. « A mal nommer les choses, on ajoute au malheur du monde », écrivait Albert Camus.

La vérité, c’est qu’en l’occurrence en fait de nouveau pouvoir, il y a un pouvoir syncrétique, fruit du deal entre deux hommes : Félix-Antoine Tshisekedi et Joseph Kabila ».

Le Potentiel titre « Félix Tshisekedi prépare 2023, une Majorité présidentielle populaire en gestation »

Il trône au sommet de l’Etat depuis la présidentielle de décembre 2018, mais il garde toujours les yeux rivés sur le prochain round électoral de 2023. A l’instar d’autres formations politiques qui affûtent déjà leurs armes, le chef de l’Etat Félix Tshisekedi ne ménage pas sa monture. Selon des indiscrétions glanées dans les milieux de l’UDPS, une équipe restreinte travaille sur le projet. Il s’agit de fédérer plus de forces politiques autour de l’UDPS pour créer une Majorité présidentielle populaire (MPP), celle qui accompagnera Fatshi en 2023.

Sur le terrain, ses potentiels concurrents se sont déjà jetés dans l’arène. Tous se projettent déjà en 2023 ; année de prochaines échéances électorales. A Lubumbashi, le PPRD qui ne fait mystère autour du choix de Joseph Kabila comme son candidat naturel à la présidentielle de 2023 vient d’annoncer les couleurs depuis son dernier congrès de Lubumbashi.

En même temps, Moïse Katumbi, président d’Ensemble pour le changement, profite de son safari national qu’il a lancé à partir du Grand Katanga pour tâter le terrain. On sait déjà que Katumbi se présentera en 2023 sous le label de son propre parti politique dont les contours sont en train d’être finalisés.

Au sein du CACH, la coalition qui a porté Félix Tshisekedi, rien ne semble bouger. On sait d’ores et déjà que, selon l’accord créant le CACH, l’UDPS a accepté de s’effacer en 2023 au profit de l’UNC de Vital Kamerhe. Ce qui n’est pas évident. Après cinq ans d’exercice du pouvoir, Félix Tshisekedi acceptera-t-il de se retirer de la présidentielle de 2023 en accordant son soutien à Vital Kamerhe. Difficile de répondre à cette question.

Il est cependant curieux de constater que depuis la victoire de Félix Tshisekedi, le CACH n’a jamais formalisé sa structure. Il est resté comme une coalition temporaire censée disparaître juste après avoir rempli sa mission. De ce point de vue, un soutien de Félix Tshisekedi à Vital Kamerhe paraît peu probable. Il y aura un temps où chacun cherchera à voler de ses propres ailes.

Une chose est sûre : Vital Kamerhe a de sérieuses prétentions pour 2023. Mais, le président de l’UNC sait pertinemment bien qu’il ne pourra pas compter sur la bonne foi de l’UDPS. Sans doute, Félix Tshisekedi ne tiendra pas sa parole, telle que consignée dans l’accord de Nairobi créant le CACH.

C’est l’une des raisons – peut-être même la principale – qui explique le peu d’empressement qu’il y a à mettre en place les structures politiques du CACH.

En 2023, ou peut-être bien avant, une rupture entre Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe est possible. Le chef de l’Etat, qui n’exclut pas l’option de se représenter en 2023, sait qu’il ne pourra pas compter sur Kamerhe. Et vice-versa.

Aussi se prépare-t-il pour éviter toute surprise désagréable lorsque se pointera le rendez-vous électoral de 2023.

Au sein de l’UDPS, il y a une équipe restreinte qui travaille sur le format politique avec lequel Félix Tshisekedi se présentera en 2023. Cela ne sera forcément ni le CACH, ni la majorité qui s’est formée autour de la coalition FCC – CACH. En 2023, Félix Tshisekedi devrait se présenter sous une majorité recomposée au sein de laquelle l’UDPS, son parti, assurera le leadership. En effet, l’idée est de mettre en place une Majorité présidentielle populaire (MPP).

Dans les milieux de l’UDPS, le projet fait du chemin. Des vagues de recrutement se succèdent, notamment au sein du Rassemblement des démocrates tshisekedistes (RDT) et d’autres courants de la mouvance UDPS. Tous ont des yeux rivés sur 2023.

La MPP, qu’est-ce ?

Comment l’UDPS attend-elle s’y prendre ? La recette est bien simple. La coalition FCC-CACH est factuelle et devrait en principe se désintégrer peu avant 2023. Le PPRD en donne déjà les signaux. Quant au CACH, l’UDPSne compte pas sur sa sincérité. Au sein de l’UDPS, en tout cas, son aile dure, Vital Kamerhe est plus perçu comme un adversaire à fragiliser plutôt qu’un allié sur qui compter. En 2023, il y aura un sérieux rabattement des cartes. C’est tout le sens du projet de création de la MPP.

En réalité, la MPP va partir de la configuration actuelle de la Majorité parlementaire, formée entre le FCC et le CACH, sans oublier l’AFDC de Modeste Bahati Lukwebo. La MPP se propose d’être une constellation de partis et regroupements politiques de la majorité parlementaire autour du président Félix Tshisekedi.

Dans ces conditions, l’UDPS attend grignoter çà et là pour élargir son cercle d’influence. Des contacts sont déjà pris, autant dans le FCC que dans le CACH. A première vue, l’AFDC de Modeste Bahati Lukwebo, qui a rompu tout contact avec le FCC, a plus de chance de se retrouver dans la MPP. On apprend qu’entre l’entourage de Félix Tshisekedi et Bahati Lukwebo, les discussions sont très avancées. Avec son poids politique, l’UDPS pense bien s’allier à l’AFDC pour accroître son influence à l’échelle nationale.

D’autres déçus du FCC, notamment ceux qui contestent l’hégémonie du PPRD, ne pourraient pas hésiter à rejoindre la MPP. Tout comme des alliés du CACH qui se sentent étouffés par l’omniprésence de Kamerhe à côté de Félix Tshisekedi. C’est dire qu’il y a des brèches dont pourrait se saisir le chef de l’Etat pour agrandir sa base politique.

Dans tous les cas, en 2023, Félix Tshisekedi ne se mettra pas à l’écart. Il ne s’effacera pas non plus au profit de Vital Kamerhe, comme prévu dans l’accord créant le CACH. En 2023, Félix Tshisekedi sera sûrement candidat à sa propre succession. C’est avec une UDPS relookée, élargie à d’autres forces politiques et sociales, que Félix Tshisekedi ira solliciter le mandat du peuple sous la bannière de la Majorité présidentielle populaire.

L’UDPS s’y prépare à fond, multipliant des contacts pour fédérer le plus de monde possible autour de ce projet ».

Ntaganda au gnouf

La CPI annonce «  30 ans de prison pour Bosco Ntaganda « Terminator » pour crimes de guerre et crimes contre l’Humanité »

« Jeudi novembre 2019, la Cour Pénale Internationale a condamné Bosco Ntaganda dit « Terminator » à 30 ans de prison pour crimes de guerre et crimes contre l’Humanité.

Le 8 juillet 2019, la Chambre de première instance VI de la CPI avait déclaré Bosco Ntaganda coupable, au-delà de tout doute raisonnable, de 18 chefs de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, commis en Ituri, RDC, en 2002-2003.

Le 7 novembre 2019, la Chambre de première instance VI de la Cour pénale internationale (CPI), à l’unanimité, a condamné Bosco Ntaganda à une peine totale de 30 ans d’emprisonnement. Le temps passé en détention à la CPI – du 22 mars 2013 au 7 novembre 2019 – sera déduit de la peine.

Pour prendre sa décision, la Chambre a reçu des observations des parties et des participants concernant la peine, a entendu des témoins et admis des preuves, et a tenu une audience à ce sujet les 17, 18 et 20 septembre 2019. La Chambre a examiné la gravité des crimes respectifs et le degré de préjudice causé par chaque crime, ainsi que la culpabilité de M. Ntaganda, à savoir son degré d’intention et son degré de participation. La Chambre a également examiné des circonstances potentiellement atténuantes, mais a conclu qu’elles n’étaient pas établies ou que le poids accordé était trop limité pour avoir une incidence sur les peines individuelles et globales. Bien que la Chambre ait conclu à l’existence de circonstances aggravantes spécifiques à un certain nombre de crimes, elle n’a pas examiné les allégations de pressions qui auraient été exercées sur des témoins, présentées comme des circonstances aggravantes par l’Accusation et l’un des Représentants légaux des victimes, ces pressions n’ayant pas été prouvées par rapport à la norme requise pour les circonstances aggravantes, à savoir au-delà de tout doute raisonnable.

Sur la base de son évaluation globale, et conformément au Statut de Rome, la chambre a imposé une peine spécifique pour chacun des crimes commis par M. Ntaganda. Ces peines vont de huit à 30 ans d’emprisonnement.

En outre, la Chambre a imposé une peine unique totale prononcée à titre cumulatif. La Chambre a considéré que les conditions de l’emprisonnement à perpétuité n’étaient pas réunies et que, dans ce cas, la durée totale de l’emprisonnement ne pouvait dépasser 30 ans conformément au Statut de Rome, la chambre a estimé qu’elle ne disposait d’aucun autre pouvoir discrétionnaire dans la détermination de la peine totale. Elle a donc condamné Bosco Ntaganda à un total de 30 ans d’emprisonnement.

Dans les circonstances de l’affaire, compte tenu de la nature et de la gravité des crimes, ainsi que de la solvabilité de M. Ntaganda, la Chambre a estimé qu’il n’était pas approprié d’imposer une amende ou une confiscation de biens en plus de l’emprisonnement.

Prochaines étapes : La Défense et le Procureur peuvent faire appel de cette peine dans un délai de 30 jours. Les réparations aux victimes seront traitées en temps voulu.

Contexte : Le 8 juillet 2019, la Chambre de première instance VI a déclaré M. Bosco Ntaganda coupable, au-delà de tout doute raisonnable, de 18 chefs de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, commis en Ituri, en République démocratique du Congo (RDC), en 2002-2003, à savoir, des crimes contre l’humanité suivants : meurtre et tentative de meurtre, viol, esclavage sexuel, persécution, transfert forcé de population et déportation ; et dde crimes de guerre suivants : meurtre et tentative de meurtre, le fait de diriger intentionnellement des attaques contre la population civile, viol, esclavage sexuel, le fait d’ordonner le déplacement de la population civile, enrôlement et conscription d’enfants de moins de 15 ans et leur utilisation pour les faire participer activement à des hostilités, attaques contre des biens protégés, et destruction de biens appartenant à l’adversaire.

Le verdict fait actuellement l’objet d’appel. »

Education

Mediacongo.net, TV5 Monde et RFI estiment que« Le chantier de la scolarité gratuite se heurte à la colère des professeurs »

«  Depuis la mise en application du programme du gouvernement central sur la gratuité de l’enseignement de base, les mouvements de protestation se multiplient. De plus en plus d’enseignants des écoles publiques sont en grève. Et notamment dans les écoles conventionnées par les Églises.

La colère ne semble pas retomber. Des syndicats d’enseignants d’écoles catholiques (Synecat) et protestantes conventionnées avec l’Etat ont lancé un mouvement de grève pour protester contre la chute de leurs revenus. Le mouvement est parti du Sud Kivu le 25 septembre dernier et a gagné d’autres régions du pays. Ce mardi 5 novembre à Lubumbashi dans le Haut-Katanga, les enseignants ont cessé le travail. La gratuité de l’école pour tous, mis en place par le nouveau président Félix Tshisekedi, depuis la rentrée ne passe pas.

Les instituteurs ont vu ainsi leurs salaires diviser par trois ou quatre en moyenne dans le pays. Les syndicats d’enseignants affirment avoir touché seulement 120.000 francs congolais soit 75 dollars contre 250 à 450 dollars, quand leurs salaires étaient pris en charge par les parents, selon les syndicalistes. L’Etat n’a pas les moyens de payer des salaires décents.

Pas de marche arrière du gouvernement

Le coût de la gratuité de l’école pour tous est estimé autour de 2,3 milliards d’euros, soit 40% du budget total de la République Démocratique du Congo. L’un des principaux syndicats d’enseignants le Syndicat des enseignants du Congo (Syeco) estime même qu’un peu plus de 100 000 enseignants n’ont pas touché leurs salaires.

Le pouvoir ne veut pas en tout cas revenir sur sa promesse, celle d’une éducation accessible à tous. Mais le chantier de la gratuité reste titanesque. Un peu plus de 50% des quelques 80 millions d’habitants ont moins de 18 ans. La gratuité a été perçue comme une mesure salutaire pour les Congolais ordinaires dont le revenu moyen plafonne à moins de deux dollars par jour. Le taux d’extrême pauvreté serait d’environ 73% en 2018 dans le pays, selon la Banque mondiale.

A Bandundu, les agents et fonctionnaires de l’EPST kwilu 1 ont débuté leur grève ce mardi 5 novembre après plusieurs démarches et réclamation sans succès auprès des autorités tant provinciales que nationales. Ils réclament le paiement de 36 mois de salaire qui selon eux sont coupés illégalement par le service de contrôle de paie des enseignants secope en sigle.

Ces mouvements de grève, lancé par des écoles protestantes et catholiques, agacent les parents d’élèves. Le 29 septembre dernier, signe de tension, des messes ont été perturbées à Bukavu par des manifestants qui accusent le clergé de tirer les ficelles du mouvement de grève.

Hier à Lubumbashi, les élèves se sont rendus au gouvernorat de la province pour réclamer au gouverneur Jacques Kyabulala de mettre un terme à la grève des enseignants de plusieurs établissements de la ville Cuprifère indiquant qu’ils se rendent tous les jours au cours mais sans rien faire ; les professeurs refusant de donner cours et les laissant oisifs.

Rééqilibrer villes et campagnes

Le Synecat explique que cet arrêt de travail est un acte de solidarité envers leurs collègues employés par l’État mais jamais payés. Ces enseignants ne recevaient de salaires que des parents, un principe aboli par le chef de l’Etat depuis septembre.

Au niveau national, le Syeco estime qu’il existerait 105 000 enseignants sans salaire dans tout le pays. Le gouvernement promet de lancer une opération d’identification d’ici‪ au 15 novembre‬, un préalable avant d’envisager de leur payer un salaire.

Ce n’est pas le seul motif de grève dans l’ex-Katanga. Le mouvement de protestation touche d’autres territoires en milieu rural. Dans certaines écoles, les enseignants protestent contre la différence de traitement entre ville et campagne. Tous ont perdu la prime des parents. Mais à Kinshasa ou à Lubumbashi, en guise de compensation, un enseignant touche 124 dollars de plus. En milieu rural, ce n’est que 24 dollars. Cécile Tshiyombo, présidente du Syeco assure qu’elle travaille avec le gouvernement afin d’obtenir un rééquilibre.

La gratuité de l’école, une longue quête

C’est sous l’ère Mobutu dans les années 1980 que l’Etat met fin à la gratuité de l’école. Le pouvoir central n’a plus les moyens de payer les salaires des enseignants. Pressé par les institutions internationales FMI et Banque mondiale pour réduire son train de vie, le pouvoir de l’époque avait fait le choix de porter une partie de la charge sur les familles.

La Constitution congolaise de 2005 stipulait bien que l’enseignement primaire gratuit et obligatoire. Mais le texte n’est pas appliqué. En 2018, encore plus de 3,5 millions d’enfants n’étaient pas scolarisés dans le pays avant l’instauration de la la gratuite ce 2 septembre 2019 ».

Parlement

Forum des As titre « à l’Opposition, un compromis enfin trouvé ».

Selon lui par contre, toujours pas de fumée blanche concernant le poste de Rapporteur adjoint du bureau de la Chambre basse.

Après de laborieuses négociations qui ont duré plus de 3 semaines, les groupes parlementaires de l’opposition se sont enfin mis d’accord sur la répartition des responsabilités au sein des commissions permanentes de l’Assemblée nationale.

Un compromis a été trouvé in extrémis la veille de la plénière prévue ce jeudi 7 novembre à l’Assemblée nationale.

Le Phare s’intéresse aux commissions de l’Assemblée nationale et informe que Jean-Pierre Bemba, Moïse Katumbi et Pierre Lumbi… se partagent les postes. C’est le compromis auquel sont parvenus, mercredi 6 novembre, sous la supervision du rapporteur de la chambre basse.

Le quotidien signale, à titre indicatif, que le MS/G7 prend la présidence de la Commission Infrastructures, Aménagement et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication. L’AMK va piloter la Commission des Droits de l’Homme tandis que le MLC/ADN va contrôler la Commission Socio-Culturelle.

Outre la présidence de trois commissions précitées, les groupes parlementaires de l’opposition auront chacun les 1ère et 2e vice-présidences d’une commission sur trois, complète Forum des As. Deux postes de rapporteurs ont été accordés aux groupes parlementaires katumbistes. Les Relations Extérieures au MS-G7, Genre, Famille et Enfant à l’AMK. Le MLC se contentera du poste de 2ème vice-président du Comité de sages.

Top Congo annonce qu’un compromis est trouvé au sein de l’Opposition pour une gestion des commissions à l’Assemblée nationale. Il ressort de cette station de radio que sous la facilitation du bureau de l’Assemblée nationale, les présidents des groupes parlementaires de l’Opposition se sont réunis, ce mercredi, et ont convenu de la répartition de poste [lui revenant] au niveau de la chambre basse du Parlement.

Pour ce média, les présidences des commissions infrastructures, aménagement et NTIC, droits de l’homme et commission socioculturelle sont attribuées respectivement aux groupes parlementaires MS-G7, AMK de la plateforme Ensemble de Moise Katumbi et MLC-ADN constitué majoritairement par des élus issus du parti de Jean-Pierre Bemba.

Toujours au sujet de l’Assemblée nationale, FdA titre «  la proposition de loi sur l’exercice du droit de grève déposée hier ».

A en croire ce journal, le bureau de la Chambre a réceptionné au cours de la même journée la proposition de loi portant création du juge du contentieux de l’exécution.

Deux propositions de loi ont été déposées hier mercredi 6 novembre, poursuit le tabloïd. Œuvres du député national Guy Mafuta, ces propositions de loi portent sur les « Principes fondamentaux relatifs à l’exercice de droit de grève  » et sur la  » création, l’organisation et le fonctionnement du Juge du contentieux de l’exécution « , note FdA.

Il en est de même pour 7 / 7 qui titre que le député G. Mafuta dépose 2 propositions de loi « sur l’exercice du droit de grève » et sur « le juge de l’urgence ». Selon ce média, la première proposition est motivée par le soucis de palier au silence du droit interne sur les questions liées à la création, l’organisation et le fonctionnement du juge du contentieux de l’exécution.

« Cette loi sera à la hauteur, au regard des divergences et difficultés créées par ce silence du législateur congolais, il faudrait qu’une loi soit promulguée en la matière pour sécuriser le commerce judiciaire », a-t-il expliqué, souligne ce site.

Congoprofond.netévoque les deux propositions de loi soumises par le député Guy Mafuta. Il s’agit de « Droit de grève » et « Juge de l’urgence. »

En ce qui concerne par exemple le droit de grève, Me Guy Mafuta propose de revoir les principes fondamentaux du droit de grève qui, selon la constitution congolaise dans son article 123, doivent statuer par une loi. Pour l’élu de Tshikapa, le législateur n’a pas tracé de contour ni limite quant à l’exercice de ce droit fondamental reconnu par la constitution.

Dans le volet sécuritaire, Actualité.cd indique qu’au moins 16 personnes ont été tuées dont 6 militaires dans la nuit du mardi 5 au mercredi 6 novembre dans la localité de Kokola, à une cinquantaine de kilomètres de la ville de Beni, sur la nationale numéro quatre (RN4), près d’Eringeti (Nord-Kivu).

Ce média en ligne précise que ce nouveau bilan a été donné par Kivu Security, le projet commun du Groupe d’Etude du Congo et Human Right Watch. La même source renseigne que 21 personnes ont été enlevées au cours de cette attaque. Le premier bilan fourni plus tôt dans la journée par la société civile faisait état de 10 civils tuées par armes à feu ou armes blanches.

Nécrologie

Le Bulletin de l’ACP indique que le père et professeur émérite, Léon de Saint Moulin, décédé le 24 octobre 2019 à Kinshasa, a été élevé à titre posthume, sur décision du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, au rang de commandeur de l’Ordre de héros nationaux Kabila-Lumumba au cours d’une cérémonie organisée mercredi, en la Cathédrale Notre Dame du Congo, où était exposé son corps.

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