01 04 20/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE MERCREDI (Dialogue)

Sommaire

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En ce mercredi 1° avril 2020, la RDC découvre un jeu fort amusant en ces temps de pandémie.

Sans s’arrêter à des choses aussi vulgaires que ce soigner les malades ou de combattre les microbes, on se demande gravement « A qui la faute de tout ce merdier ? ». Mais ne serait-ce pas là un gigantesque poisson d’avril ? Si l’évolution de la pandémie à Coronavirus revient dans les colonnes de la plupart de journaux , la presse s’intéresse aussi à la maladie d’Ebola qui semble être vaincue dans la zone de Beni et Butembo.

Coronavirus / système de santé dégradé de la RDC

Hier, Radio Okapi annonçait que « L’UNICEF appelle à une aide d’urgence pour sauver « le système de santé dégradé » de la RDC

« Le système de santé dégradé de la République démocratique du Congo (RDC) a besoin d’une aide urgente, car il doit faire face à des épidémies de rougeole et de choléra qui tuent des milliers d’enfants ainsi qu’à la menace croissante de la maladie à coronavirus (COVID-19) », affirme le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) dans un rapport publié mardi 31 mars.

Selon l’UNICEF, les efforts constants déployés pour endiguer l’épidémie d’Ebola dans l’est de la RDC ont détourné l’attention et les fonds auparavant accordés à des établissements de santé, déjà affaiblis, qui font face à plusieurs maladies endémiques mortelles.

« Depuis le début de l’année 2019, une épidémie de rougeole – la plus grave au monde – a tué plus de 5 300 enfants de moins de 5 ans, et 31 000 cas de choléra ont été recensés. Actuellement, les cas de COVID-19 se multiplient rapidement et constituent un problème majeur dans un pays considéré comme l’un des plus exposés d’Afrique », indique le Fonds.

Les épidémies de paludisme, de rougeole et de choléra constituent un danger mortel partout dans le pays. Les villages ruraux isolés sont particulièrement vulnérables. Le rapport détaille la situation:

Environ 16,5 millions de cas de paludismeont été recensés en 2019, entraînant près de 17 000 décès. Les enfants de moins de 5 ans sont les plus gravement touchés par la maladie.

En 2019-2020, le nombre de cas de rougeole a considérablement augmenté pour atteindre 332 000 à l’échelle du pays. Il s’agit de l’épidémie la plus grave qu’ait connue la RDC. Plus de 6 200 victimes ont été recensées, parmi lesquelles environ 85 % étaient des enfants de moins de 5 ans.

Le choléra est une maladie endémique due à la mauvaise qualité des infrastructures sanitaires et à la consommation d’eau sale par de nombreuses familles pour boire ou se laver. Le choléra a tué environ 540 personnes en 2019. Les enfants représentent environ 45 % des malades.

Dans les centres de santé publics, les équipements, le personnel formé et les financements font gravement défaut. De nombreux établissements n’ont même pas accès à de l’eau salubre et à des services d’assainissement. Les taux de couverture vaccinale, qui étaient déjà faibles, ont sévèrement chuté dans certaines provinces au cours de l’année écoulée.

« Si les établissements de santé n’ont pas les moyens de fournir des services de vaccination, de nutrition et d’autres services essentiels, notamment dans les régions reculées du pays, la vie et l’avenir de nombreux enfants congolais risquent d’être meurtris ou détruits par ces maladies évitables », affirme Edouard Beigbeder, Représentant de l’UNICEF dans le pays.

Tout en invitant le gouvernement congolais à allouer « une part plus importante de son budget aux services de santé vitaux », l’UNICEF appelle les donateurs internationaux d’accorder une aide pluriannuelle généreuse afin de soutenir les efforts déployés par Kinshasa pour réorganiser ses services ».

La Prospérité demande «  Doit-on rejeter sur Felix Tshisekedi l’incurie de 60 ans au niveau sanitaire ? »

« Le moment venu, et à l’instar de tous ses homologues dans le monde, il va devoir tirer toutes les conséquences de la gestion en cours de la pandémie. C’est en cela que se reconnaît un homme ou une femme d’Etat ! Né en 1963, devenu Président de la République en 2019 après avoir accédé à la tête de l’Udps en 2018 – parti fondé en 1982 et qui n’est arrivé aux affaires d’Etat que 37 ans après, c’est-à-dire, en 2019 – Félix Tshisekedi et sa formation politique sont carrément rendus responsables des difficultés auxquelles le Congo fait actuellement face pour affronter le Coronavirus ! Et, pourtant, il est de notoriété publique qu’il n’a dirigé pleinement l’Udps que du 30 mars 2018 au 23 janvier 2019, soit 11 mois à peine, avant de devenir Chef d’Etat. Et la fonction de Chef d’Etat, il ne l’assume que depuis 14 mois, soit 24 janvier 2019 à ce jour.

S’il a un bilan à assumer, c’est bien celui du pouvoir exercé du 24 janvier 2019 à ce jour. Cela relève de la logique élémentaire. Seulement voilà : l’article 69 de la Constitution l’oblige d’assurer la continuité de l’État, c’est-à-dire de prendre sur lui l’actif et le passif de ses prédécesseurs. Raison ample de se solidariser autour de lui pour combattre l’ennemi commun froid : le Coronavirus, au lieu de le combattre, lui, comme on est en train de le faire.

Puisse cette maladie, aussi terrifiante soit-elle, ne pas nous terroriser au point de nous chosifier…

CULTURE DE RESPONSABILISATION ET D’AUTO-SANCTIFICATION

Figurons-nous que la pandémie actuelle soit survenue sous Joseph Kabila ou Emmanuel Ramazani Shadary, sinon sous Martin Fayulu, Jean-Pierre Bemba ou Moïse Katumbi à la magistrature suprême, et cela dans un régime de coalition, de cohabitation ou non ! Comment aurait-elle été gérée, maintenant que tout le monde constate des faiblesses dans le système médical face à des fléaux comme Ebola, Sida, Rougeole, Choléra etc. ?

Dans la culture de-responsabilisation que nous entretenons pour n’accuser que l’autre, un premier groupe pointerait le doigt accusateur sur Joseph Kabila pour ses 18 ans du pouvoir partagé dont 2 sous administrations territoriales différentes, 4 sous le 1+4 et 12 avec l’Opposition parlementaire issue des urnes.

Et, par ricochet, sur Emmanuel Ramazani Shadary, sans oublier Laurent-Désiré Kabila ! D’ailleurs, sur la toile, même les “gardiens du temple” le rappellent avec délectation. En toute logique, la liste s’étendrait aussi à Jean-Pierre Bemba (1+4), à Moïse Katumbi (Pprd-Amp-Pprd) et à Adolphe Muzito (Palu-Mp et Amp) pour ne citer que les présidentiables de 2018.

Un deuxième groupe indexerait Mobutu pour ses 32 ans de pouvoir dont 25 quasiment sans partage (1965-1990) et 7 en partage (1990-1997) ! Là, ce serait le procès de la majorité de la classe politique et de la société civile actuelles constituées, l’une et l’autre, des “jeunes” endoctrinés au fameux slogan “Tata boh ? Moko”. “Mama boh ? Moko”. ” Mokonzi boh ? Moko” et “Ekolo boh ? Moko”.

Parmi les présidentiables en vie : Jean-Pierre Bemba, Vital Kamerhe et Martin Fayulu, particulièrement entre 1990 et 1997, sous une transition conflictuelle qui se révéla politiquement, économiquement et socialement éprouvante.

Un troisième groupe renverrait tout le monde à Joseph Kasa-Vubu avec ses 5 ans agités. Et, avec lui, les pères de l’Indépendance, les pères des sécessions, les pères des rébellions, les pères des républiquettes…

POLITISATION DE TOUT, VOIRE DE RIEN

S’agissant de la Santé, une page d’histoire mérite d’être rouverte par les ” gardiens du temple” devenus amnésiques. Voici ce qu’en dit personnellement Mobutu dans son discours du 24 avril 1990 : “Ainsi, au plan social, on pourrait retenir notamment la dégradation des infrastructures sociales : Hôpitaux, écoles, universités, édifices publics.

A cela, il faut ajouter : la vétusté des formations médicales, la carence en équipements et en médicaments, l’insuffisance du personnel médical”. On connaît les effets des “pillages” politiques, économiques et sociaux perpétrés pendant cette transition.

Posons-nous alors cette question lancinante : en 60 ans d’indépendance, quelle est la période au cours de laquelle le pays a vécu une paix relative avec des moyens d’État plus ou moins conséquents, en dehors justement des premières 25 années du régime Mobutu, entre 1965 et 1990, malgré les 2 guerres de Shaba I et II en 1977 et 1978 ?

L’Histoire renseigne que les 5 ans de Kasa-Vubu (1960-1965), les 7 dernières années de Mobutu (1990-1997), les 4 ans de Laurent-Désiré Kabila (1997-2001) et les fameux 18 ans de Joseph Kabila (2001-2018) n’ont pas été des périodes favorables à la reconstruction ou à la construction du pays. A la base, on s’en doute, la politisation de tout, voire de rien, simplement – comme relevé dans une chronique récente – pour se donner une visibilité dans l’espace politique et médiatique.

QUI DEVRA PORTER LA CROIX ” CORONAVIRUS ” ?

Au Pouvoir ou à l’Opposition, tous les acteurs politiques (institutionnels comme non institutionnels), tous les activistes sociaux (patronat, syndicat, église, ONG des droits de l’homme, mouvements pro-démocratie, médias etc.) ont péché, pour paraphraser l’apôtre Paul en Romains 3:23, et tous sont privés de la gloire de Dieu. Le scandale du 27 mars 2020 avec le surenchérissement des prix pratiqué et les incitations à la révolte populaire la veille du confinement décrété pour la ville de Kinshasa en est l’illustration. Résultat : au cours de ces 60 ans (bientôt) d’indépendance, nous nous sommes servis des concepts nobles comme Etat de droit, Démocratie et Droits de l’homme pour soit conserver, soit conquérir le Pouvoir. Construction a alterné avec destruction, montée avec descente.

Dans cet exercice de de-responsabilisation collective visant l’auto-sanctification fort prisée de nos leaders politiques et sociaux, qui acceptera de porter aujourd’hui la croix “Coronavirus” puisqu’il faut bien que quelqu’un le fasse ? Et tomber une fois, deux fois ou trois fois, mais en ayant le courage de se relever, comme le fit le Christ, en route pour Golgotha ?

Hélas ! Seul, le compatriote à qui la Constitution reconnaît la prérogative d’assurer la continuité de l’Etat. Selon l’alinéa 3 de l’article 69, “Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions ainsi que la CONTINUITÉ DE L’ETAT”. Ce compatriote, pour l’instant, a pour nom : Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

UNE REFLEXION POUR LES 60 ANS D’INDEPENDANCE

De ce fait, Fatshi est quasiment condamné à encaisser des coups, même ceux qui lui sont assénés par lâcheté. Au cours de leurs mandats respectifs, Kasa-Vubu, Mobutu, L-D. Kabila et J. Kabila ont dû encaisser les mêmes coups. Ses successeurs n’y échapperont pas.

Dans l’exercice de la fonction présidentielle, l’expression à ne jamais lâcher est : ” C’est la faute à mon prédécesseur “. Elle est contre-productive. Un chef assume l’actif et le passif. Une chose est au moins vraie : dans la gestion des épidémies ou des pandémies, aucun gouvernement au monde n’a la maîtrise totale de tous les enjeux.

Autrement, les pays occidentaux les plus puissants et qui font partie du G8 et du G20 ne vivraient pas la calamité en cours. Une chose est également vraie : en 60 ans d’indépendance, le Congo-Kinshasa fait face à plusieurs épidémies devenues pandémiques.

C’est au fur et à mesure de l’évolution de la maladie que la gestion s’adapte et améliore. Le Coronavirus ne fait pas exception. Une chose est davantage vraie : au terme de chaque épidémie ou de chaque pandémie, il y a toujours un changement dans la gouvernance institutionnelle.

Il est évident que le moment venu, le Coronavirus revendiquera de tous les gouvernements du monde son prix. Jouissant de la plénitude de son mandat, le Président Félix Tshisekedi devra tirer toutes les conséquences de la gestion de la pandémie.

Comme par prophétie, dans son message de Nouvel An, Félix Tshisekedi a préconisé une réflexion exhaustive sur les 60 ans d’Indépendance. Le Coronavirus lui en donne l’occasion !

Quoi qu’on en dise, l’Imperium n’est pas bloqué par la pandémie quelque part dans le monde. Il est au Palais de la Nation.

L’humanité entière sait qui, depuis le 24 janvier 2019, en est l’occupant et ce, jusqu’au 24 janvier 2024 ».

Forum des As titre « Corona vaut bien un élan de solidarité »

 » Ne demandez pas ce que votre pays fait pour vous, demandez ce que vous pouvez faire pour votre pays ». Cette citation de John Fitzgerald Kennedy vieille de 59 ans sonne comme un sermon, une prédication ou un prêche en ce temps de coronavirus. Une exhortation pour des Congolais sevrés d’église, de temple ou de mosquée. En tout cas, une invitation au patriotisme sur fond de solidarité à très large spectre. Car telle une œuvre d’art, son onde de choc survit au temps et à l’espace.

Associé en terre congolaise à l’actualité archi dominée par le covid-19, cet appel contenu dans le discours inaugural du 35ème Président des Etats-Unis d’Amérique vaut interpellation.

Certes, ici comme ailleurs, il revient d’abord au Gouvernement de défendre le pays face au Coronavirus. Mais, les pouvoirs publics ne peuvent tout faire.

Les citoyens d’en haut comme d’en bas ont à mettre la main à la pâte. Chacun en fonction de sa bourse. Ou même de ce qu’il peut mobiliser en dehors des espèces sonnantes et trébuchantes. Le principal étant de faire œuvre de patriotisme. Ou tout simplement d’altruisme.

Comme en écho à cette invite patriotique de JFK ou à l’auto-prise en charge chère à Mzee Kabila, des entreprises, des responsables politiques…commencent à répondre à l’appel de la patrie en danger. Puissent les pionniers en la matière faire des émules.

Pas à la manière d’une course à l’échalote comme si ça se jouait à  » plus contributeur que moi n’est pas encore né ». Pas à des fins de propagande ou de tout autre forme de prosélytisme qui ne saurait être de saison.

En un mot, oui à l’élan de solidarité et patriotisme; non à la récupération de la tragédie que représente le Covid-19.

Vœu pieux vu des hommes politiques -pas seulement- chez qui la règle d’or est le fameux  » bien faire et le faire savoir  » ? Assurément quelque part. Dans la faune politique, on fait feu de tout bois. Même de celui comme le sinistre corona qui brûle parfois jusqu’à ce que mort s’en suive.

On est donc loin, très loin même de la charité biblique selon laquelle  » que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite « . Croisons, cependant, les doigts pour que la mesure qu’impose la gravité de l’instant l’emporte sur la démesure bien de chez nous. Un pari sur nous-mêmes. »

Ouraganfm.cd, révèle que la Banque United Bank of Africa, UBA, a accordé à une somme de 150 000 dollars, à titre de contribution aux efforts du gouvernement congolais dans cette riposte contre le Covid-19.

Le média en ligne renseigne que la sénatrice Ngudianza a autorisé le prélèvement des 30% de ses émoluments pour les trois prochains mois à reverser à la caisse de solidarité nationale dénommée : Fonds National de Solidarité Contre le Coronavirus en vue de soutenir les efforts du gouvernement.

Alors que la quasi-totalité du globe est touchée par le coronavirus, Le Potentiel affirme que la plus grande surprise, aux yeux du monde, est l’effondrement de l’Occident qui, à n’en point douter, tombe de son piédestal. Une situation qui laissera des traces.

« Personne, aussi bien les habitants des pays occidentaux eux-mêmes que ceux du monde émergent ou en voie de développement, n’aurait pu croire possible, il y a seulement quelques semaines, les scènes auxquelles on assiste actuellement dans le nord de l’Italie, l’Est de la France, les hôpitaux saturés en Espagne ou encore à New York. Une crise sanitaire inédite », décortique le journal.

Les pays occidentaux ont les meilleurs médecins, ils le montrent quotidiennement, des systèmes de santé sophistiqués, des hôpitaux de classe internationale, et pourtant ils ont été bousculés par l’arrivée du Covid-19 : pénurie de masques et d’équipements de protection, tests impossibles à réaliser parce que l’industrie pharmaceutique a trop délocalisé, des cafouillages dans les prises de décision…, s’étonne ce journal.

Situation de l’épidémie d’Ebola

Actualite.cd revient sur Ebola, cette autre maladie qui a ravagé une partie de l’Est du pays. Ce media renseigne qu’un CTE [centre de traitement d’Ebola] ferme ses portes à Butembo, le maire parle de la victoire contre Ebola

Le centre de Kirimavolo a officiellement fermé ses portes à Butembo (Nord-Kivu) ce mardi 31 mars 2020. Il s’agit de l’un de deux centres qui assuraient la prise en charge des malades d’Ebola à Butembo, pendant cette dixième épidémie.

Le maire Sylvain Kanyamanda s’est réjoui de cet acte et parle d’une victoire contre Ebola qui a endeuillé sa ville, poursuit le media.

Kinshasa

La Prospérité titre « Le Gouvernement va construire un grand marché de vente en gros à Kinshasa »

« En ce temps de crise sanitaire mondiale causée par la pandémie du Covid-19 avec ses effets néfastes, le Premier Ministre reste en alerte pour répondre aux besoins de base des congolais. Ce mardi 31 mars 2020, au cours de la traditionnelle réunion du Comité de conjoncture, Sylvestre Ilunga Ilunkamba a dit sa volonté de créer un grand marché de vente en gros, en faveur de la population kinoise. Il a instruit, à cet effet, le Ministre du Commerce Extérieur, Jean-Lucien Bussa, d’étudier la possibilité d’organiser ledit marché qui sera directement alimenté par les grossistes.

Cette séance de travail a connu la participation de quelques membres du gouvernement mais également du vice-gouverneur de la Banque Centrale du Congo. Conformément à la décision prise lors de la dernière réunion, la présente a été élargie aux représentants de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) et l’Association Nationale des Entreprises Publiques (ANEP).

Au terme de cette réunion, le Vice-Premier Ministre en charge du Budget, Jean-Baudouin Mayo Mambeke, a épinglé l’assurance donnée par les opérateurs économiques sur le niveau suffisant d’approvisionnement en denrées alimentaires, qui exclut toute pénurie, et leur promesse de renouveler le stock de ces produits de consommation de masse grâce aux dispositions du Gouvernement central. ‘’La FEC a garanti au gouvernement la présence des stocks disponibles au pays jusque début juin. Les efforts seront fournis pour que ces stocks soient toujours remplacés au cas où on les consommait‘’, a-t-il rassuré.

Aussi, a fait savoir le ministre du Budget, les prix d’exportation essentiels de la République démocratique du Congo ayant connu une baisse sur le marché international, ont fait ressentir leurs effets sur les recettes d’importation. Ce sera sans doute une situation passagère liée au coronavirus, estime le gouvernement qui s’emploie à en endiguer les effets, avec l’aide de la communauté internationale engagée dans ce combat.

Pour le moment, le Comité de Conjoncture économique multiple les efforts pour maintenir une stabilité du cadre macroéconomique et redouble d’effort pour réduire la pression subit par l’économie nationale. Au cours de cette réunion, les dossiers relatifs à la situation actuelle de l’économique de la RDC et celui en rapport avec le secteur des Mines ont tous été passés en revue. Le constat général est que la pandémie du Covid-19 et les mesures arrêtées pour combattre cette maladie par les Etats ont vraiment touché l’Economique dans le monde. Et la RDC a connu aussi une baisse de ses recettes d’importation.

Au nom de l’Exécutif central, Jean-Baudouin Mayo a exhorté la population congolaise au courage et à la foi en la RDC. ‘’Il ne faut pas céder au pessimisme, a-t-il martelé. Il faut que nous nous fassions confiance, particulièrement au chef de l’Etat et à son gouvernement qui ne lésineront sur aucun moyen pour prendre les mesures que la situation imposera‘’.

Pas de pénurie des produits agro-alimentaires

Toujours en cette période de crise, le premier ministre Ilunga Ilunkamba a réuni ce mardi 31 mars à la primature la commission mise en place pour assurer l’approvisionnement en produits agro alimentaire dans les grandes villes du pays. C’est la deuxième rencontre après celle du 30 mars 2020 qui consistait à examiner la question de la pénurie agro alimentaire. La commission a fait le point des stratégies pour assurer l’approvisionnement de la ville de Kinshasa, à partir des provinces avoisinantes.

Selon le ministre de l’Industrie qui a fait le compte-rendu de cette séance de travail, il était question de mettre en place une commission qui devrait donner aux membres du gouvernement les aspects beaucoup plus détaillés de la manière dont la population va constater l’absence de rupture de stock sur le marché. ‘’La commission a travaillé et a rendu son premier rapport au Premier ministre ce jour. Rapport qui a été approuvé par les membres du gouvernement et donc dans les prochaines 48 heures, on va devoir passer à l’œuvre parce que l’ambition du gouvernement c’est de se rassurer que tous les centres qui sont disséminés dans tous les marchés de Kinshasa rendent disponibles les produits alimentaires qui viendront de l’espace Bandundu, du Kongo central,… pour que la crise que nous traversons, à savoir le coronavirus, ne puisse pas affecter sensiblement la population surtout avec les prix qui risquent de flamber‘’, a déclaré Julien Paluku.

Par rapport à cela, souligne le ministre, le ministère de l’Economie a été mis à contribution pour devoir contrôler régulièrement les prix et prendre des mesures idoines face à la crise. ‘’C’est une démarche du Premier ministre qui voudrait rassurer la population que chaque jour le gouvernement devra évaluer la situation et qu’aucun paramètre ne lui échappe‘’.

Cette commission est composée du ministre des transports et voies de communication, du ministre de l’agriculture, du ministre du Développement Rural, du ministre de pêche et Elevage, du ministre de l’industrie, du vice-ministre de l’économie, de la ministre près le premier ministre, ainsi que le Directeur Adjoint du Chef de l’Etat en charge de l’Ecofin et du conseiller principal Ecofin du chef de l’Etat.

Au cours de la réunion présidée par le Premier ministre lundi dernier, le Ministre de l’Industrie avait assuré qu’un mécanisme a été mis en place pour assurer l’approvisionnement de grandes villes en produits agro-alimentaires par les périphéries, dans un bref délai pour permettre la stabilité des prix sur le marché.

A ce sujet, les dispositions sont prises pour que les organisations qui sont déjà identifiées dans le cadre de leur coopération avec les coopératives agricoles puissent approvisionner la ville de Kinshasa en produits agro-alimentaires, a déclaré le Ministre de l’Industrie. Cette initiative va contribuer à mettre fin aux spéculations et taxations anarchiques des prix sur les produits de consommation de masse.

Le Chef du Gouvernement, Ilunga Ilunkamba, prend aussi des dispositions pour qu’en cette période délicate, les producteurs et agriculteurs locaux bénéficient des dispositifs adaptés afin d’acheminer leurs produits de consommation de masse dans les meilleurs délais et éviter des pertes ».

GAG !

Coronavirus: l’autre mode d’emploi d’Ikea pour vous obliger à rester à la maison

Le mode d’emploi original du géant Ikea. – © IKEA Allemagne

Qu’est-ce qu’il vous faut pour rester à la maison en cette période d’épidémie de coronavirus ? Le mode d’emploi du géant suédois de l’ameublement Ikea est on ne peut plus simple : une clé, une serrure et dix rouleaux de papier de toilette. Une mise en garde également : il faut garder la porte fermée.
Cette fiche d’instruction a été postée sur Instagram par la branche allemande d’Ikea. Nom de la fiche : « Stay höme » (restez à la maison) avec un tréma sur la lettre O, caractéristique du Ö que l’on retrouve dans l’alphabet suédois. Le compte instagram d’Ikea Deutschland totalise plus d’un million d’abonnés.

Comme nombre de multinationales dans le monde, Ikea a décidé d’effectuer plusieurs gestes afin de soutenir la lutte contre le coronavirus. En France, par exemple, Ikea a fait un don de 160.000 masques aux hôpitaux et agences locales de santé.

Evidemment, l’enseigne ne manque pas de rappeler qu’en cette période de confinement et suite à la fermeture de ses magasins, le shop en ligne reste ouvert pour les livraisons. Ikea Pays-Bas invite notamment ses clients à penser au mobilier de bureau pour les enfants qui doivent travailler à la maison.

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© Dialogue, le mercredi 01 avril 2020

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