21 04 20/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE MARDI (Dialogue)

Sommaire

L’évolution de la situation du Coronavirus, la cohabitation avec la convocation du Congrès pour statuer sur la prorogation de l’État d’urgence, la situation de la dette de la ville de Kinshasa vis-à-vis des banques et les inondations à Uvira sont des sujets qui captivent l’attention de la presse congolaise, mardi 21 avril 2020.

Cohabitation

Avant que les députés et sénateurs ne se réunissent, Factuel.cd rappelle que le palais du peuple, avait été désinfecté pour accueillir les parlementaires pour cet exercice.

Cette session du parlement congolais sur le prolongement de l’Etat d’urgence était l’objet de beaucoup de controverses dans l’opinion notamment sur la question de rassemblement de plus de 20 personnes, se remémore le média en ligne.

Et pour résoudre le problème, une nouvelle ordonnance a été adoptée en Conseil de ministres, modifiant et complétant celle de mardi 24 mars 2020, dans la seule optique de laisser l’Assemblée nationale et le Sénat se réunir dans des conditions prévues par leurs règlements intérieurs respectifs. Par cette nouvelle Ordonnance, les deux chambres peuvent donc siéger exceptionnellement avec plus de 20 personnes, précise La Prospérité.

Assez laconique, Le Potentiel titre «  Autorisés à se réunir, l’Assemblée nationale et le Sénat vont proroger l’état d’urgence »

« La démarche était prévisible après l’adoption en Conseil des ministres, le vendredi 17 avril, des projets de textes en rapport avec le Covid-19, notamment, le projet d’ordonnance portant prorogation de la durée de l’état d’urgence sanitaire. Le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, a signé ce lundi 20 avril dans la soirée, une ordonnance modifiant l’ordonnance n°20/014 du 24 mars proclamant l’état d’urgence sanitaire en RDC pour permettre aux deux Chambres du Parlement de se réunir pour proroger l’état d’urgence qui expire le 23 avril à minuit.

Ainsi, contrairement aux restrictions décidées en mars dernier, les députés et sénateurs se réuniront dans leurs Chambres respectives à plus de 20 personnes pour statuer sur la question. Il s’agit donc d’un ordre du jour bien verrouillé (prorogation de l’état d’urgence) tout comme du cadre bien précis (les deux Chambres séparément), note-t-on dans l’ordonnance lue à la télévision nationale par le porte-parole du chef de l’Etat, Kasongo Mwema : « …Par dérogation au point 2 de l’alinéa précédent, l’Assemblée nationale et le Sénat peuvent se réunir à plus de 20 personnes dans les conditions de quorum prévues par la Constitution et leurs règlements intérieurs respectifs pour statuer uniquement sur la demande d’autorisation de prorogation de l’état d’urgence proclamé par ordonnance n°20/014 du 24 mars 2020… »

Déjà apprend-on, c’est depuis vendredi que la demande de prorogation de l’état d’urgence faite par le président de la République a été introduite dans les bureaux de deux Chambres du Parlement.

Ainsi, les élus nationaux d’un côté, tout comme les élus des élus de l’autre côté, reprendront le chemin de leurs hémicycles respectifs pour doter urgemment le pays de l’arsenal législatif dont il a besoin en ce temps de guerre sanitaire ».

Forum des As titre « Congrès sur la prorogation de l’état d’urgence : Que cache la querelle de chapelle FCC-CACH ? »

« Le Président congolais Félix Tshisekedi vient de proroger, pour une durée de trente jours, l’état d’urgence proclamé depuis le 24 mars dernier sur l’ensemble du pays, pour faire face à la crise sanitaire consécutive à la pandémie de Covid-19. Ainsi, écoles, Universités, Instituts supérieurs officiels et privés, églises, discothèques, bars, terrasses, restaurants, Night-clubs devront rester fermés pendant toute cette période devant aller en principe jusqu’au 20 mai prochain. Une ordonnance signée à cet effet, a été lue sur la télévision officielle, par le porte-parole de la Présidence, Kasongo Mwema Yamba Yamba.

Pour la conformité de sa décision à la Constitution du 18 février 2006 en vigueur en RD Congo, Félix Tshisekedi a saisi les deux chambres du Parlement pour demander l’autorisation de prorogation de l’état d’urgence, proclamé au terme de l’Ordonnance n°20/014 du 24 mars 2020.

Vu des observateurs congolais, le durcissement des mesures contre la propagation rapide du nouveau coronavirus en RD Congo est sans aucune surprise. Car, la pandémie continue à prendre des proportions de croissance exponentielle. «Si les efforts de préparation en cours ne sont pas finalisés à temps, le pire est à craindre au courant des deux premières semaines du mois de mai prochain», avait alerté le Secrétariat technique du Comité multisectoriel de riposte au Covid-19 (CMR-Covid-19), dans un communiqué signé le lundi 13 avril.

QUID DE LA PEUR DU CONGRES ?

Dès lors que le Chef de l’Etat demande au Parlement, l’autorisation de prolonger l’état d’urgence, la démarche est, à tout point de vue, conforme à la Loi fondamentale. L’article 144 de la Constitution, spécialement à son alinéa 5 dispose : «L’ordonnance proclamant l’état d’urgence ou l’état de siège cesse de plein droit de produire ses effets après l’expiration du délai prévu à l’alinéa 3 du présent article, à moins que l’Assemblée nationale et le Sénat saisis par le Président de la République, sur décision du Conseil des ministres, n’en aient autorisé la prorogation pour des périodes successives de 15 jours».

D’ores et déjà, au niveau des deux chambres du Parlement, des voix s’élèvent de plus en plus pour soutenir le caractère inéluctable de la tenue du Congrès. Hélas. Il se trouve, cependant, que l’organisation de cette réunion d’ensemble de l’Assemblée nationale et du Sénat, met aux antipodes le Front commun pour le Congo (FCC) et le CACH essentiellement représenté par le parti présidentiel.

Si du côté de la plateforme politique chère au Président honoraire Joseph Kabila, on s’attache à la tenue du Congrès, le groupe parlementaire Udps et Alliés quant à lui, rejette toute idée de rassemblement des deux chambres du Parlement en congrès. En lieu et place, le parti présidentiel propose plutôt que l’Assemblée nationale et le Sénat puissent se réunir séparément. Et, c’est là la pierre d’achoppement.

Que cache alors cette querelle de chapelle ? Qu’est-ce qui justifierait cet attachement du FCC au Congrès ? Pourquoi l’UDPS se nourrit-elle d’une telle peur de voir les deux chambres du Parlement se réunir en congrès ? Qu’est-ce qui explique la polémique ambiante autour de ce Congrès, alors que le Président de la République avait déjà reçu la semaine dernière à N’Sele, le speaker de l’Assemblée nationale Jeanine Mabunda et son collègue du Sénat, Alexis Thambwe Mwamba. Voilà, un échantillon de questions, parmi tant d’autres que posent les Kinois qui ne comprennent rien du tout, de la cacophonie au sein des deux camps de la coalition au pouvoir.

« (…)Par dérogation au point 2 de l’alinéa précédent, l’Assemblée nationale et le Sénat peuvent se réunir à plus de vingt personnes, dans les conditions de quorum prévues par la Constitution et leurs Règlements intérieurs respectifs pour statuer uniquement sur la demande d’autorisation de prorogation de l’Etat d’urgence proclamé par l’Ordonnance n°20/014 du 24 mars 2020 », insiste l’Ordonnance portant prorogation de l’état d’urgence, rendue publique hier lundi 20 avril. Les initiés comprennent le sens de l’emphase utilisée dans la disposition sus-évoquée de ladite ordonnance.

UN COUP FOURRE ?

Dans la foulée des supputations autour du congrès controversé du Parlement, certains affidés du parti au pouvoir déclarent, à qui veulent les entendre, que cette réunion serait un coup fourré du camp de l’ancien Président Joseph Kabila, contre son successeur Félix Tshisekedi. Selon les auteurs de cette thèse qui accusent (gratuitement?) les bonzes du FCC, ces derniers profiteraient de ce congrès pour présenter une motion incidentielle, sollicitant à la Cour Constitutionnelle, l’ouverture d’une action judiciaire contre Félix Tshisekedi.

Sur base de cette thèse et de l’opposition de l’Udps à la tenue du Congrès, doit-on tout de suite accorder un certain crédit à cette frange de l’opinion ? C’est encore là, une autre question. Sinon, d’aucuns tranchent que rien ne saurait donc justifier la querelle actuelle, au moment où le pays tout entier fait face à une crise sanitaire due au Covid-19 qui fait des ravages dans des pays plus outillés que la RD Congo.

UN VRAI FAUX DEBAT

A tous égards, des analystes avertis concluent que dépenser autant d’énergies pour un débat autour du Congrès du parlement, est une vaste distraction. C’est donc un vrai-faux débat, dans la mesure où l’ordre du jour du Congrès est bien connu. Encore que ce ne soit pas la première fois que les deux Chambres du Parlement se réunissent en congrès ».

Le Phare cite d’avis du « Prof André Mbata: «Le Congrès n’a pas compétence de proroger l’Etat d’urgence» »

« Le Professeur André Mbata est un constitutionnaliste de réputation internationale. Professeur de droit constitutionnel dans plusieurs universités et membre du Réseau des constitutionnalistes africains, il a accepté de donner son avis sur la prorogation de l’état d’urgence. Il s’exprime en ces termes ;

« L’article 144 qui est l’unique disposition à traiter de la prorogation de l’état d’urgence dans la Constitution de la RD Congo du 18 février 2006 telle que révisée à ce jour ne parle nulle part d’un «Congrès», mais plutôt de l’Assemblée nationale et du Sénat qui doivent être saisis séparément par le Président de la République et doivent se prononcer de la même manière, non pas pour autoriser ou régulariser un quelconque état d’urgence, mais uniquement pour proroger celui qui a été proclamé par le Président de la République en vertu de l’article 85. Mr Tambwe Mwamba, Président du Sénat, Mme Jeanine Mabunda, Présidente de l’Assemblée nationale, et les «constitutionnalistes de l’inanition de la Nation», victimes du COVIC (Corona virus d’hérésies constitutionnelles), devraient le savoir.

L’on a compris à partir de la révélation-confession de JM Kabund, 1er Vice-Président de l’Assemblée nationale que le Congrès avait toujours été une occasion pour les membres des Bureaux de l’Assemblée nationale et du Sénat de se remplir les poches parce que les Députés nationaux et les Sénateurs ne recevaient que des miettes.

Dommage pour Mr Tambwe Mwamba, Mme Jeanine Mabunda et les constitutionnalistes à leur solde qui avaient planifié un coup d’Etat constitutionnel et rêvaient de bénéficier de la cagnotte en recourant à des explications fondées sur un droit constitutionnel hérétique. Adieu veau, vache, cochon, couvée ! La Cour constitutionnelle ayant tranché en leur infligeant une humiliante leçon de droit constitutionnel, Mr Tambwe Mwamba, Mme Jeanine Mabunda et d’autres tambourinaires n’auront pas leur budgétivore «Congrès inconstitutionnel d’autorisation de l’état d’urgence».

Vouloir dépenser des millions de dollars pour un Congrès inconstitutionnel et ce, pendant cette période où le Gouvernement du Premier Ministre PPRD Ilunga Ilunkamba ne sait même pas procurer des masques à la population pour la protéger contre Covid-19 relève tout simplement des stratégies de réalisation du vieux projet de «l’inanition de la Nation» qui n’a jamais été abandonné par le FCC et son Autorité morale qui ont à présent trouvé des alliés parmi certains membres corrompus (pas tous, heureusement!) de Lamuka avec qui ils avaient toujours comploté pendant qu’ils se disaient de l’Opposition ».

Hier déjà, Le Phare avait publié un article du « Prof André Mbata: «Désinfecter les facultés de droit et les universités congolaises contre le Corona virus d’hérésies constitutionnelles» !

Le constitutionnaliste André Mbata a réagi vigoureusement contre une fausse analyse pleine d’hérésies constitutionnelles attribuée au professeur José-Marie Tasoki Manzele, docteur en droit, avocat au barreau de Kinshasa / Gombe et ancien vice-doyen à la recherche de la faculté de droit de l’Université de Kinshasa (UNIKIN ).

Selon André Mbata, qui est professeur des universites et membre du Réseau des constitutionnalistes africains, même s’il n’a pas publié un seul article scientifique connu en droit constitutionnel puisque son domaine d’expertise est le droit pénal et la criminologie, le professeur Tasoki ne peut pas être l’auteur de l’analyse catastrophique selon laquelle «la Cour constitutionnelle n’a pas compétence pour établir la conformité à la Constitution d’une ordonnance qui proclame l’urgence».

Une telle affirmation sans base constitutionnelle ne pouvait pas venir d’un avocat au barreau de Kinshasa / Gombe, d’un docteur en droit de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, d’un professeur de droit ou d’un ancien vice-doyen à la recherche à la Faculté de droit de l’UNIKIN. Il s’agirait d’un faux ayant pour but de discréditer la prestigieuse université où il a étudié, le barreau de Kinshasa / Gombe, la faculté de droit de l’UNIKIN et cette université elle-même qui est classée première en RDC, même si elle ne figure pas parmi les 200 meilleures en Afrique . Le professeur Tasoki ne peut pas tomber dans de telles hérésies qui ne peuvent même pas être commises par un étudiant de première année de graduat en droit qui aurait lu l’article 145 in fine de la Constitution qui stipule, en français facile: «Ces ordonnances (sur l’état d’urgence ou l’état de siège) sont dès leur signature, soumises à la Cour constitutionnelle qui, toutes affaires cessantes, déclare si elles dérogent ou non à la présente Constitution».

Il est totalement exclu que le professeur Tasoki n’ait pas pu lire la Constitution au point de penser que «la Cour constitutionnelle n’a pas compétence pour établir la conformité à la Constitution d’une ordonnance proclamant l’état d’urgence»!

Le professeur André Mbata, qui souhaite que les Congolais prennent acte une fois pour toutes que tout le monde n’est pas juriste, tout juriste (juge, avocat, «chercheur / expert» en droit …), tout docteur en droit, tout professeur de droit N’EST PAS UN CONSTITUTIONNALISTE ou que tous les constitutionnalistes ne sont pas du même niveau, refuse catégoriquement de croire au faux attribué à un jeune collègue fils de la faculté de droit de l’UNIKIN.

Si la personne qui a fabriqué ce faux sous la signature du rofesseur Tasoki était un juriste ou simplement un diplômé universitaire, on devrait lui retirer son diplôme et lui interdire toute activité exercée sur la base de ce diplôme. Cette personne se permet même de citer le professeur Jacques Djoli hors contexte, pensant à tort qu’il suffit de le citer pour devenir constitutionnaliste.

Cependant, ce faux proviendrait d’un ancien de la Faculté de droit.

Les facultés de droit des universités congolaises, en particulier celle de l’UNIKIN, étaient déjà très discréditées en raison de la tendance de leurs membres à vouloir promouvoir un droit constitutionnel du ventre.

Parce que la situation ne semble pas avoir changé et s’aggrave, il est impératif de «désinfecter» les facultés de droit et les universités du Congo et des pays comme le Burundi, le Ruanda et le Congo qui sont victimes du Corona virus d’heresies constitutionnelles ou COVIC.

Quand on sait que certains de leurs membres se sont révélés positifs ces derniers temps, il faut considérer scientifiquement dans ce cas leur mise en quarantaine dans le cadre de la lutte contre COVIC, une pandémie qui s’avère plus meurtrière pour notre société que Covid-19! »

Le site Editeur annonce que «Coalition UDPS-UNC: « Il n’y a plus d’avenir politique pour Vital Kamerhe dans le CACH », estime le politologue Hussein Baruani »

« Après son arrestation, il est temps pour Vital Kamerhe de trouver une autre voie de sortie politique mais tout en respectant la procédure éditée par la justice congolaise « , c’est par cette phrase que le politologue, Hussein Baruani, a résumé son analyse politique et juridique sur cette affaire.

Déclaration faite ce lundi 20 Avril 2020 au cours d’une interview qu’il a accordé à Editeur CD sur le développement de l’actualité pour marquer son retour dans les médias après quelques mois de silence sur la scène politique.

Pour cet ancien Secrétaire Général des jeunes Patriotes Kabilistes, les récents rebondissements dans l’affaire de l’arrestation du Directeur du Cabinet du Chef de l’Etat, Vital Kamerhe pour des soupçons sérieux de détournement des fonds destinés au programme de 100 jours du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi ont précité le changement de la donne actuelle et plus loin son avenir politique.

En effet du point de vue juridique, Hussein Baruani précise que Vital Kamerhe qui est en conflit avec la loi, reste un citoyen Congolais.

« Il est toujours un sujet Congolais au delà de toute considération, il reste justiciable comme tous les autres Compatriotes dans une situation de conflit avec la loi, et c’est normal que la procédure soit respectée mais il jouit encore de sa présomption d’inoncence, jusqu’à l’établissement de la vérité appuyée par des moyens de preuves entre les parties », aborde-t-il.

Par contre, pour lui le pire à craindre reste du côté politique : « Considérant le comportement qu’affiche les militants de l’union pour la Démocratie et le progrès social (UDPS) face à leurs congénères de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) »,le pire est à craindre ,renchérit-il.

En outre ce spécialiste en sciences politiques poursuit son analyse en révélant que : « La coalition du Camp pour le Changement (CACH) est sérieusement dans la tourmente. Même si le Directeur du Cabinet, Vital Kamerhe sera lavé ou acquitté après cette dossier judiciaire, il sera dans l’obligation de se trouver une autre voie de sortie politique, car le climat de confiance entre lui et le Chef de l’État est désormais de mefiance , qu’on se le dise ».

« En politique les alliances se font et se défont selon les intérêts et le rapport des forces entre les acteurs concernés », a conclu l’analyste politique Husseni Baruani ».

Covid-19 – Course aux remèdes

Depêche.cd titre « Covid-19, 35 guéris, aucun nouveau décès »

Ce site a consulté le bulletin quotidien de l’équipe de la riposte contre le Coronavirus annonce la guérison de 8 autres personnes lundi 20 avril 2020 en République démocratique du Congo rapportant ainsi le nombre de guérison à 35 personnes.

L’équipe de riposte affirme qu’ aucun décès n’a été enregistré ces dernières 24 heures. Le nombre de décès reste à 25, ajoute ce portail.

Le même rapport fait savoir que 190 patients sous traitement dans des hôpitaux ou hors structures sanitaires sont en bonne évolution, complète Actu-30.info

Cependant, il signale que 18 nouveaux cas de Coronavirus ont été recensés ce même lundi à Kinshasa, foyer de la pandémie. Le pays passe donc à 350 cas.

Analysant l’évolution de la pandémie à Coronavirus, Zoom-eco.net fait remarquer que 97 nouveaux cas ont été testés positifs, entre le 13 et le 19 avril 2020 en RDC.

Il s’est agit d’un effectif hebdomadaire « record » enregistré par l’équipe de riposte de cette pandémie. Ce qui signifie que la propagation a pris sa vitesse de croisière pour atteindre le pic vers mi-mai, d’après l’hypothèse crédible des experts.

Et pour renforcer les mesures de prévention, le gouvernement provincial de Kinshasa a rendu obligatoire le port de masque sur l’ensemble de la capitale, indique Cas-info.ca: c’est dans cette logique que Félix Tshisekedi a demandé au parlement de se réunir en chambre séparée pour proroger l’état d’urgence déclaré le 24 mars dernier, annonce le média en ligne.

L’Objectif titre « Lutte contre Covid-19, business ou recherche des vraies solutions pour sauver les vies humaines face à la pandémie »

« Tout compte fait l’équipe de riposte annonce à ce jour un total de 327 cas confirmés sur toute l’étendue de la république.

Ce qui porte à dire que chaque jour qui passe des nouvelles contaminations ont lieu alors que sur le terrain les stratégies mises en place semblent selon certains observateurs quelque peu inadaptées et démontrent leurs limites. Le pire est donc à venir. Pendant ce temps le commun des mortels qui a encore du mal à admettre l’existence au pays de cette maladie accuse à tord ou à raison les équipes de riposte d’être à la recherche de financement devant provenir des organismes internationaux pour lutter contre cette pandémie mondiale.

C’est justement à ça que fait penser les échos qui nous parviennent.

Comment ne pas s’interroger sur la négligence qu’on veut infliger à manacovid sensé être une solution pour combattre coronavirus en rdc pendant que l’Occident reste lui même dépasser par l’ampleur de cette maladie? Devons nous rester ces éternels bébés qui doivent tout attendre des autres?

Ce qu’on peut savoir de Manacovid

Cette invention d’Étienne flobert Batangu Pasi maitre en sciences pharmaceutique de l’Université de Montréal au Canada qui a pendant plus de quarante ans approfondies des recherches sur la quercetine, une substance vertueuse utilisée dans deux de ses précédentes inventions médicamenteuses le manadiar et le manalaria qui continuent à faire leurs preuves sur terrain.

Selon les explications reçues des experts de ce centre de recherches pharmaceutiques de lwozi, la quercetine permet d’empêcher ou de ralentir une multitude d’affections comme l’asthme, les difficultés respiratoires, les troubles cardiovasculaires, les inflammations, l’hypertension et autres. Ainsi donc, cette substance anti-oxydant booste le système ‘immunitaire et serait donc un médicament efficace contre le covid19.

Présenté au ministère de la recherche scientifique et à l’équipe de riposte contre le coronavirus il y a peu, le manacovid a été approuvé par tous; seulement des sources dignes de fois, sa mise en circulation connait à ce jour des manœuvres dilatoires difficile à expliquer.

Selon les mêmes sources, alors qu’ils sont convaincus de son efficacité, les équipes engagées dans la riposte sont désormais guidées par une vision mercantile et craignent que la mise en circulation officielle de ce produit made in rdc qui guérit déjà plusieurs personnes au pays comme à l’étranger, soit un obstacle à la justification des plusieurs millions des dollars déjà encaissés pour la préparation d’une éventuelle campagne des tests de vaccin anti- coronavirus que les congolais sont loin d’admettre qu’ils soient considérés comme des cobayes. Outre le manacovid, le C.R.P.L propose également des masques imprégnés comme moyen de lutte contre la propagation du coronavirus en république démocratique du Congo

La vie des congolais est en danger, il est temps que le président de la république chef de l’État adepte du célèbre dicton » le peuple d’abord » ouvre l’œil le bon pour barrer la route à cet esprit business pour combat efficace contre cette pandémie. N’est il pas temps avec cette invention de matérialiser la célèbre affirmation de France fanon qui dit que l’Afrique a la forme d’un revolver dont la gâchette se trouve au Congo? Allons-y seulement ».

Le Phare titre « La revanche de l’Afrique ? »

« Coronavirus

* 2.460.762 cas hier après-midi

* 168.934 décès dans le monde

* 643.916 patients guéris

En trois mois, la pandémie de coronavirus a fait de terribles ravages. L’économie mondiale est à l’arrêt, les pays se sont refermés sur eux-mêmes et l’homme s’est éloigné de son semblable au nom des indispensables mesures-barrières. Nous nous saluons comme des animaux et nous ne savons plus nous parler à visage découvert. De sorte qu’une blague est même née : « C’est aujourd’hui que j’ai compris l’importance du masque. Je suis passé à un mètre de quelqu’un à qui je dois de l’argent, il ne m’a pas reconnu ». Nous voilà donc engagés dans la civilisation des hommes masqués. Mais pour quel avenir ?

Entrée en Afrique via les échanges aériens, la pandémie de coronavirus a été précédée par une campagne horrible. La mort arrive et le continent n’a d’autre choix que la résignation. Assis derrière son clavier à Bruxelles, un confrère de la Libre Belgique Afrique se permet d’annoncer, s’agissant de la RDC et ce, sans le moindre respect pour les hommes et les femmes formidables qui habitent ce pays, que Kinshasa doit déjà apprêter soixante-quinze mille cercueils. Sur quoi base-t-il ses chiffres ? Silence radio. Mais les chiffres continuent d’être égrenés sur toutes les chaînes et concernent désormais l’ensemble du continent. C’est véritablement la catastrophe qui est annoncée et nous ne pouvons trouver le moindre prétexte pour dire que nous n’avons pas été prévenus.

Victimes désignées, nous n’avons ainsi comme porte de sortie que celle que la communauté internationale va nous désigner. Il y a beaucoup de chuchotements à travers le monde et nul n’ose dire les choses clairement. On chuchote parce qu’on veut nous surprendre. Mais nous avons vite compris. Un ou des vaccin(s) sont en marche. Un médecin fou passe même sur les antennes de LCI à Paris pour nous traiter moins que les animaux. Il propose des essais cliniques sur le continent « pour venir faire des choses ». Cette fois, nous avons bien compris. Il s’agit de venir castrer ces humains qui ont tort de faire encore des enfants.

Bon Dieu, l’Afrique n’est pourtant pas si peuplée que ça ! Mais pourquoi veut-on nous éliminer de notre propre sol ?

C’est à ce moment que l’Africain que l’on croyait si naïf s’est mis à rêver d’un autre destin. Il décide d’agir au lieu de subir. Il décide d’appliquer ses propres protocoles pour conjurer le mauvais sort. Il retrouve la mémoire de ses ancêtres et interroge ses plantes pour échapper à la mort.

Eurêka ! Voilà une réponse qui vient de la grande île, Madagascar. L’Artemisia, une plante qui a fait ses preuves dans la lutte contre le paludisme, est testée par l’Institut malgache des recherches appliquées et donne des résultats probants. L’OMS émet des doutes mais devant les massacres et la destruction de l’économie annoncés, la seule solution qui s’impose est d’y aller. Le Président malgache révèle la bonne nouvelle à son peuple. Le «Covid-Organics» est né. Il va peut-être sauver l’Afrique, et pourquoi pas, le monde. Quelle belle revanche ! »

La Tempête des Tropiques se toutne vers le Ciel avec ce titre « Lutte contre la Covid-19 en RDC : Félix Tshisekedi implique les confessions religieuses »

« Le Président de la République a reçu hier les représentants des églises qu’il a exhortés à sensibiliser davantage la population dans la prévention contre la pandémie du coronavirus

Une forte délégation des chefs des confessions religieuses conduite Mgr Fridolin Ambongo a été accueillie hier lundi 20 avril par le Chef de l’Etat dans sa résidence située à N’Sele. Au centre de cette rencontre, il a été question de la lutte contre la pandémie de la maladie à coronavirus en ce moment qu’elle risque d’infecter plusieurs personnes, d’après les estimations du comité de riposte, sous la coordination du Dr Jean-Jacques Muyembe Tanfum.

Cette réunion a été voulue par le Président de la République, d’après les milieux proches de son entourage, pour encourager ces différents leaders d’opinion à s’impliquer davantage dans la lutte contre cette pandémie officiellement déclarée en RDC depuis le 10 mars dernier. Point n’est besoin de rappeler que cette maladie a déjà emporté plusieurs sommités, dont la dernière en date, est le professeur émérite, le Dr Kalengayi Mbowa en date du dimanche 19 avril.

Cet ancien doyen de la faculté de médecine à l’UNIKIN et premier recteur de l’université de Mbuji-Mayi est mort à Bruxelles. Avant lui, c’était, l’Evêque émérite de Mweka, Mgr Gérard Mulumba et d’autres comme l’ancien bâtonnier Me Mukendi wa Mulumba, le chargé des missions à la présidence de la République, Jacques Ilunga, l’ancien vice-gouverneur de Kinshasa et influent membre du PPRD Clémentine Lizieve, directrice générale adjointe de l’Office National de l’Emploi (ONEM).

Individuellement, ces hommes de Dieu ont eu l’occasion de sensibiliser leurs fidèles sur le grave danger qui guette la nation par à rapport à cette dévastatrice maladie. L’Archevêque de Kinshasa, le cardinal Fridolin Ambongo, a apprécié la démarche du Président de la République en associant les chefs des confessions religieuses aux stratégies mises sur pied pour combattre le Covid-19. Il s’est félicité d’avoir répondu présent à l’invitation avec les autres chefs notamment le représentant légal de l’ECC, le Rév. Pasteur André Bokundoa Bolikabe et un représentant de l’église kimbanguiste.

En dépit de la suspension momentanée des cultes, conformément aux mesures prises contre la maladie, les prières sont nécessaires. A travers le contact avec les fidèles de diverses confessions, les chefs de confessions religieuses vont s’activer pour sensibiliser les leurs sur le danger. Le cardinal Fridolin promet de faire passer le message aux hommes et femmes qui leur font confiance. L’Eglise doit, en principe, se manifester dans les actions en faveur des sinistrés et des démunis. Le volet social de ces institutions est à ce prix ».

Le Président Félix Tshisekedi a échangé avec les chefs des confessions religieuses sur le COVID-19, renseigne le Bulletin de l’Agence congolaise de presse

Pour Mgr. Ambongo, le Chef de l’État a estimé que c’était donc le moment ultime d’associer les confessions religieuses dans ce combat commun contre cet ennemi qu’est COVID19. Certes les cultes sont suspendus, mais les prières continuent et que les hommes de l’Eglise continuent à communiquer avec leurs fidèles à travers les moyens de communication modernes dont ils disposent.

Endettement de Kin

7sur7.cd se penche sur une révélation troublante du gouverneur de Kinshasa. « Nous avons trouvé la ville de Kinshasa avec des dettes d’environ 60 millions USD dans toutes les banques sauf la BCDC », affirme Gentiny Ngobila.

La plus grosse dette que nous avons trouvée est celle de la banque UBA. À quelques jours des élections présidentielle et législatives, ils ont contracté une dette de 14 millions USD. On ne sait pas là où l’argent est parti.

Même si Ngobila ne l’a pas cité nommément, Congoprofond.net indexe André Kimbuta comme responsable de ces dettes.

Au moment où la justice congolaise traque les impunis de la République plongés dans la corruption et détournement des deniers publics, le gouverneur de la ville, Gentiny Ngobila, affirme que cet argent emprunté de partout par son prédécesseur André Kimbuta Yango, qui a fait 12 ans au sommet de la ville, n’avait pris que des directions inconnues.

Uvira : le bilan des inondations revu à la hausse, 40 morts

Radio Okapi annonce que « Le maire adjoint de la ville d’Uvira (Sud-Kivu), Kiki Kapenda Kifara, a indiqué que 40 personnes sont mortes à la suite d’une pluie diluvienne qui s’est abattue dans sa juridiction. Dans une annonce faite dimanche 19 avril à Radio Okapi, il a détaillé que 30 personnes ont perdu la vie à Uvira et 10 autres dans la plaine de Ruzizi. Deux jours avant, le bilan était de 23 décès.

Kiki Kapenda craint aussi que les dégâts matériels s’alourdissent, si certains travaux ne sont pas exécutés dans l’urgence, notamment en amont, là même où la rivière Mulongwe est sortie de son lit.

Le débordement de cette rivière s’intensifie sur cinq avenues, au centre commercial de Mulongwe : Fizi, Uvira, du 24, Kalehe, Kabare, Mulongwe et Munanira.

Les eaux ont charrié sur leur passage de grosse pierre et du sable qu’elles ont déposé sur la route nationale numéro cinq, rendant ainsi difficile le passage aux piétons.

Du coté de Kavimvira, le pont déjà fragilisé risque de rester suspendu après le débordement des eaux de cette rivière sur les côtés en amont. Tandis qu’aval de ce pont, les eaux se sont déversées sur l’ancienne route de déviation dans le quartier Muramvya, détruisant des centaines de maisons.

Depuis samedi 18 avril, plusieurs ménages ont commencé à déménager avec le reste des biens sauvés après l’inondation. Mais beaucoup parmi eux n’ont pas de famille d’accueil.

Pour le maire adjoint de la ville d’Uvira, Kapenda Kifara, le comité de crise a mis en place sept sites pour héberger ces ménages qui n’ont pas de famille d’accueil, notamment 2 sites à Kavimvira, quatre site à Kasenga et 1 site à Kimanga.

La MONUSCO qui travaille avec le comité de crise de cette catastrophe souligne que la priorité n’est pas d’empêcher l’eau de couler, mais souhaite que les habitants qui ont construit dans des zones dangereuses évacuent les lieux et laisser la place libre pour les travaux d’urgence des ingénieurs de l’office de route et de la MONUSCO ».

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© Dialogue, le mardi 21 avril 2020

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