Tourisme en RDC (1) : le pays est un réservoir formidable de faune et flore avec ses neufs parcs touristiques naturels (CongoForum)

KINSHASA – Immense réservoir de diversité, la RDC est un pays magnifique qui regorge d’énormes aubaines naturelles qu’on ne peut soupçonner. Elle est dotée d’un riche écosystème avec une variété de paysage, notamment, savanes, forêts, montagnes, mangroves, rivières et fleuves.

D’une beauté exceptionnelle, la faune du Congo-Kinshasa est unique. Elle contient de nombreuses espèces emblématiques : l’okapi, le bonobo, le gorille de montagne, le gorille de plaine, le paon congolais et même le rhinocéros blanc.

Vu de cette optique, la RDC est un réservoir formidable de faune et flore, avec ses neuf parcs nationaux et ses 63 réserves et domaines naturels dont quatre sont inscrits à la liste des sites en péril du patrimoine mondial de l’UNESCO. Il s’agit des Parcs des Virunga, de Kahuzi-Biega, de la Salonga et de Garamba. Mais aussi la réserve de faune à okapi d’Epulu au nord-est du pays.  

En clair, la RDC est un pays unique en bien des aspects, avec sa beauté et richesse incroyables qui lui donne une vocation éco-touristique énorme avec ces 9 neufs parcs naturels.

Parc marin des Mangroves

En réalité, les mangroves sont classées comme une réserve ; mais elles portent le nom de parc. Situé à l’embouchure du fleuve Congo en territoire de Muanda, dans la province du Kongo-Central, le parc marin des Mangroves a été créé en 1992, non seulement pour contribuer à la promotion du tourisme dans la région mais aussi pour protéger l’environnement de la côte de l’Océan atlantique, en plus de protéger les ressources biologiques qui caractérisent ces zones humides.

D’une superficie de 76.000 ha dont 20% situés dans l’océan, le parc des Mangroves abrite une grande forêt de palétuviers, ces arbres qui poussent dans son eau douce et salée où l’on trouve des espèces aquatiques variées (le lamantin d’Afrique, l’hippopotame, les oiseaux d’eau, le héron, la cigogne, le canard siffleur…) et des mammifères comme le singe, le buffle et autres.

On y pratique plusieurs activités ludiques, entre autres, des randonnées fluviales et océaniques, la pêche sportive, des visites des plages de Tonde et de Kumbi, de la pointe de Banana ainsi que la découverte de l’embouchure du fleuve Congo.

Parc national de Salonga

Situé dans la cuvette centrale entre le sud de la province de la Tshuapa et le nord des provinces de Maï-Ndombe, Sankuru et Kasaï, le parc de Salonga a une superficie de 3,6 millions d’ha et couvert essentiellement de forêts primaires de basse altitude ; il est traversé par plusieurs rivières dont une porte son nom.

Classé comme site du patrimoine mondial de l’Unesco, le parc de la Salonga créé en 1970 est la plus grande réserve naturelle de forêts tropicales de la planète. Il est le sanctuaire des bonobos (Pan paniscus), un animal mythique et exceptionnel qui ne vit que dans cet environnement spécifique qu’on retrouve au nord et au centre de la RDC.

Le parc de la Salonga possède une biodiversité formidable qui n’est jusqu’à ce jour, pas totalement cataloguée sous le tropique.

Parc national de la Maïko

Situé dans la forêt de l’Ituri et les provinces du Nord-Kivu et du Maniema, le parc de la Maïko créé en 1970 s’étend sur près de 10.830 km² entre les rivières Lubero et Maïko. Il abrite trois espèces endémiques du pays : l’okapi, les gorilles de plaine et le paon congolais que l’on ne trouve que dans ce coin du pays, en plus d’une race d’éléphants de forêt, des chimpanzés à face claire et des buffles.

Son accès est difficile à cause de son relief vallonné avec un bloc forêt ombrophile, montagneuse de 1.200 mètres d’altitude moyenne. Ce qui fait que sa pluviométrie soit la plus élevée du pays.

© CongoForum – Arnaud Kabeya, 03.08.20

Parc marin des Mangroves – source : Mangroves Congo Net, Parc national de Salonga – source : Congo National Parks, Parc national de la Maïko – source : Congo Autrement. Photo de la Une -Source: vivreaucongo.com

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