Le président Tshisekedi plaide pour le renforcement de la collaboration entre les unités de la Monusco et les FARDC (CongoForum)

KINSHASA / NEW YORK – Le Président Félix Tshisekedi a plaidé, lors de son intervention par visio-conférence mardi 22 septembre à la 75eme Assemblée générale des Nations unies, pour le renforcement de la collaboration sur terrain entre les militaires de la Monusco et les FARDC. Une info donnée par Radio Okapi.

« En attendant que nous puissions nous convenir sur les contours définitifs de l’avenir de la MONUSCO sur le territoire national, le vœu de la République Démocratique du Congo est devoir pendant cette période de préparation à la sortie, le renforcement de la collaboration sur le terrain au sein des unités de la MONUSCO et avec les FARDC afin que la puissance de feu attendue pour protéger la population et restaurer la paix, la sécurité et l’autorité complète de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national, y compris dans les localités où la présence des groupes armés est encore visible, soit effective », a dit le Président Félix Tshisekedi.

« Ma détermination est de redonner le plus tôt possible le sourire aux populations de l’Est de mon pays qui vivent dans l’insécurité depuis plus de deux décennies », a expliqué Tshisekedi. « Pour ce faire, la République Démocratique du Congo s’inscrit en faveur du principe d’accroître la capacité opérationnelle de la Brigade d’Intervention, notamment en la dotant des unités spéciales adaptées à la guerre asymétrique que nous imposent les groupes armés à l’Est du pays ».

Brigade d’intervention

Selon Félix Tshisekedi la Brigade d’intervention devrait non seulement être la dernière partie de la Force à quitter le Congo, mais aussi garder sa configuration actuelle tout en bénéficiant d’un renforcement de sa capacité opérationnelle. « La République Démocratique du Congo soutient également la nécessité d’allouer les finances et la logistique nécessaires dont a besoin la MONUSCO afin que cette force onusienne continue à bien remplir avec efficacité son mandat ».

Les autorités congolaises étudient toujours, avec le concours de leurs partenaires, les options pour des solutions non-militaires tant pour les groupes armés nationaux qu’étrangers.

Situation sécuritaire à l’est

Tshisekedi reconnaît que la situation sécuritaire qui prévaut dans la partie orientale du pays demeure préoccupante. Le chef de l’état constate que les groupes armés agissent en totale méconnaissance de la valeur humaine et commettent des exactions et des violations massives des droits humains, notamment par des viols et des massacres à répétition des populations civiles dans les coins isolés de certains territoires bien connus de l’Est du pays, à l’instar de la région de Béni et ses environs, de Djugu en lturi et de Rutshuru. Il constate que ces groupes armés disposent de moyens qui leur permettent de poursuivre leurs activités. Ces moyens proviennent souvent de l’exploitation illicite des ressources naturelles écoulées.

© CongoForum, 23.09.20

Image – source : UN News

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