Politique : Colette Braekman nie les propos lui attribués par certains médias et officines politiques congolais

« Défier le FCC serait tout simplement du suicide pour Tshisekedi », voilà  l’affirmation  que certains medias et officines politiques  agitent depuis quelques jours comme un épouvantail dans la guerre qui déchire désormais les alliés au pouvoir en instance de rupture à savoir le Front Commun pour le Congo (FCC) fidèle à Joseph Kabila et le Cap pour le Changement (CACH), fidèle à Felix Tshisekedi.  

L’expertise sur le Congo et les analyses de cet journaliste belge ont toujours été d’une telle justesse que ses propos sont considérés comme parole d’évangile en RDC.  Dans un contexte d’animosité politique ambiante,  une telle déclaration est un argument de poids que les acteurs n’hésitent pas à afficher publiquement comme un épouvantail.  Télé50 (une chaine ouvertement pro Kabila)  l’avait aussitôt  mis en vedette  sur sa bande défilante et les débatteurs FCC l’avaient déjà sur toutes les lèvres  pour raisonner le CACH dans son processus de rupture.  Que non ! Colette Breakman ne se reconnait pas dans ces propos que certains médias tentent faussement de lui prêter. Il l’a dit dans l’article « Le Docteur Mukwege est reçu par Félix Tshisekedi »  publié sur son blog personnel http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/

Depuis quelques temps, la coalition au pouvoir (FCC et CACH) est en instance de divorce, chaque partie accusant l’autre de blocage dans la gestion des ambitions et la conduite des affaires publiques. Le président a initié des consultations nationales qui ont pour but une nouvelle configuration pour contourner la majorité dont, avec 300 députés, disposent les partisans du Front commun pour le Congo de Joseph Kabila face au chef de l’Etat Félix Tshisekedi.  

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