Propos du président burundais à Nairobi sur l’armée congolaise : la goutte d’eau qui fait déborder le vase (Willy Sagbe)

(Opinion)

Il est grand temps que tous les hauts gradés au sein des FARDC et des politiciens congolais qui soutiennent les groupes armés à l’Est fassent un demi-tour et reviennent à la raison. Nous n’allons plus permettre que l’on manque de respect à notre pays à l’échelle internationale comme le président Burundais l’a fait à Nairobi.

C’est une goutte d’eau de trop qui fait déborder le vase. S’il le dit, c’est parce que notre armée est infiltrée. Où est notre souveraineté ? Même des petits pays qui n’avaient pas dse mots à dire devant le RDC (Zaïre) à l’époque du Maréchal Mobutu nous humilient aujourd’hui à la face du monde. Et personne ne dit mot.

Ce qui fait encore plus mal, c’est qu’il n’a aucune réaction de la part de notre gouvernement. Tout ceci, parce que nous ne voulons pas nous assumer et faire la guerre quelque soit le prix à tous ceux qui nous attaquent. Nous continuons à courir derrière un présumé processus de sortie de crise qui n’accouche d’aucun résultat positif alors que nos terres sont toujours occupées par des rebelles.

Pendant ce temps, aucune politique sécuritaire claire pour une sortie de crise. Nous préférons plutôt courir après une « option diplomatique » dont les membres sont en majorité nos ennemis. Jusqu’à quand, nous resterons dupes, chers Congolais ?

On se sait plus à quel jeu jouent nos dirigeants. S’ils ont vendu la partie Est de notre pays aux Rwandais, Ougandais, Burundais et maintenant Kényans qu’ils nous le disent. Si ces humiliations ne vous font rien, nous oui ! Nous en avons marre. Car cela n’a que trop duré.

Même si nous avons besoin des services de l’armée Burundaise, le président Evariste Ndayishimiye nous doit un minimum de respect. Avec ses propos tenus à Nairobi, il n’a pas manqué du respect non seulement aux autorités congolaises, mais au peuple congolais dans son ensemble. Un pays sérieux exigerait au président Ndayishimiye des excuses au peuple congolais.

Dans le cas contraire il faudrait exiger le retrait des troupes burundaises du territoire national congolais. Mais comme nous sommes au Gondwana, on préfère se taire. Quelle honte pour la grande RDC humiliée par des petits qu’ils peuvent annexer comme provinces pour agrandir davantage leur territoire.

CONGOLAIS LEVONS-NOUS, C’EST LE MOMENT DE NOUS UNIR POUR METTRE FIN À CES HUMILIATIONS.

Willy Sagbe, 30.11.22

Image: le président burundais Evariste Ndayishimiye

Source : Présidence Burundi

Laissez un commentaire

Vous devez être connectés afin de publier un commentaire.