Analyse et réflexion

L’agression des gouvernements occidentaux a infligé de multiples holocaustes au peuple congolais, explique l’historienne et militante suisse congolaise Bénédicte Kumbi Ndjoko à Ann Garrison. Elle considère que le capitalisme mondialisé crée un chaos permanent en République Démocratique du Congo.

Les dirigeants en mal de légitimité tendent souvent vers un leadership de type sultanique ou néopatrimonial. A long terme, ce type de leadership a toujours détruit la stabilité ainsi l'économie du pays, deux éléments qui, d’après S.M. Lipset (1959), sont essentiels à une démocratisation durable[i].

Jean-Eudes AKONKWA MIHIGO, sj

François Sadiki Koko
Chercheur Associé au Département de Science Politique et des Relations
Internationales, Faculté de Sciences Humaines,
Université de Johannesburg (Afrique du Sud)
Fraternel Amuri Misako
Professeur au Département de Sciences politiques et administratives,
Faculté de Sciences sociales, administratives et politiques,
Université de Kisangani (RDC)

doi: 10.19044/esj.2017.v13n17p95 URL:http://dx.doi.org/10.19044/esj.2017.v13n17p95

Aloys Mahwa, Msc Economics & MA Socio-Anthropology
Chercheur, Interdisciplinary Genocide Studies Center (IGSC)
Kigali-Rwanda

« Ndooto ya baaba ou le rêve du sourd muet »!
Thierry Nlandu Mayamba
Faculté des Lettres
Université de Kinshasa
E-mail : thierrynlandu@yahoo.fr

par
Maria Eriksson Baaz et Maria Stern

« Rien n’est plus nuisible aux hommes qui pensent que le défaut de résistance ». Stefan Zweig

La question qui sert de titre à la présente réflexion est constitutive des réserves que j’entretiens autour des prochaines élections congolaises. Ces réserves se fondent, d’une part, sur la nature du régime qui organisera les élections et, d’autre part, sur l’engouement des partis d’opposition ainsi que l’empressement de la population à fermer par lesdites élections l’abominable parenthèse Kabila. Ce qui se passe sous nos yeux montre que l’autoritarisme sera reconduit, quel que soit le vainqueur des élections. Il y a plus grave que cela : la mise sous tutelle de l’État congolais par ses voisins et leurs maîtres ne s’arrêtera pas avec les élections. Celles prévues dans quatre mois entraîneront les funérailles de la démocratie tant les Congolais tardent à comprendre que les élections de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) anéantissent inexorablement toutes les perspectives de démocratisation de leur pays. Ne perdons pas de vue qu’aucun régime autoritaire personnaliste n’organise les élections pour les perdre. Encore faudrait-il préciser qu’expert des élections-simulacres, ce régime qui redoute les élections pluralistes, verrouille les institutions, restreint la compétition pour le pouvoir aux candidats qu’il choisit, prohibe l’expression publique des critiques, contestations et désaccords et muselle les arènes législatives, judiciaires, électorales et les médias.

Bulletin électronique numéro 121 du 31 Juillet 2018 / Information et éducation aux droits humains

Gloria Sengha à Elikia Mbokolo: «De mémoire d’un continent au précipice du Front Commun pour le Congo ou la déchéance d’un intellectuel de renommée internationale» (lettre ouverte)
L’adhésion du professeur Elikia Mbokolo au Front Commun pour le Congo (FCC) ne cesse de susciter des réactions. D’après certains analystes, le professeur Elikia Mbokolo aurait étonné plus d’un congolais et serait tombé très bas.
Suite à cette adhésion, une activiste des droits de l’homme, Gloria Sengha, lui a adressé une lettre ouverte. Dans une plume à la fois poétique, philosophique et romantique, Gloria Sengha interroge Elikia Mbokolo s’il avait lui-même interrogé l’histoire avant de poser cet acte en signant la charte du FCC et si l’émission qu’il anime sur les ondes de la radio France internationale (mémoire d’un continent) ne concerne que les récepteurs et non lui-même (émetteur).
Ci-joint l’intégralité de cette lettre ouverte.