31.12.11 ACP – La Banque centrale du Congo entend poursuivre une politique monétaire prudente en 2012

La BCC, a-t-il dit, procédera au
renforcement de la coordination de la politique monétaire et de change
ainsi que le cadre de surveillance de la conjoncture et sa capacité de
collecte et d’analyses des données statistiques. Cette politique
monétaire aura comme objectif final un taux d’inflation cible d’un
chiffre, a-t-il relevé, soulignant que pour y arriver, la banque
poursuivra le double principe   de flexibilité du taux directeur et de
positivité de sa marge par rapport au taux d’inflation enregistré.

 

Le gouverneur de la BBC a ajouté qu’un
taux directeur raisonnable   effectif tout au long de 2012   devrait
induire un financement optimal de l’économie   afin  d’accompagner la
croissance tant  attendue. Il a saisi l’opportunité pour retracer l’état
de santé du système bancaire congolais de cet exercice finissant. L’an
2011, a-t-il dit, a été caractérisée par la poursuite des réformes
visant la promotion du système financier congolais et le renforcement de
la surveillance des intermédiaires financiers en vue d’accroitre la
résilience et la solidité des établissements de crédit opérant en
République Démocratique du Congo.

 

M. Masangu a reconnu que le secteur
bancaire se modernise et se consolide davantage, notant que le total
bilantaire des banques et des dépôts de la clientèle connait une
progression de 22% par rapport à l’année passée, le volume de crédit à
l’économie est aussi en augmentation, franchissant cette année la barre
du premier milliard de   dollars   américains. Quant aux chambres de
compensation éparpillées à travers le pays, elles ont été remplacées par
un logiciel de télé compensation (ISYS), développé par la banque
centrale, installé à Kinshasa et fonctionnant sans que les agents des
banques commerciales se déplacent.

 

S’agissant de l’économie réelle, il ya
une nette croissance due au dynamique de secteur des mines, du commerce,
de l’agriculture et des bâtiments et travaux publiques. Quant au taux
d’inflation, il atteint aux dernières estimations 15,44% contre 9,84%
pour l’année précédente. Concernant le secteur des finances publiques,
le gouverneur a noté l’atteinte du point d’achèvement intervenu en
juillet 2010 où la République Démocratique du Congo a pu réduire le
fardeau de sa dette de 13,7 milliards USD, avec un allègement chiffré à
10,9 milliards.

 

Bonne relation entre la RDC et le FMI

 

Le gouverneur de la BCC a aussi relevé que dans le cadre des
relations avec les FMI, à travers le programme économique du
gouvernement (PEG), la République Démocratique du Congo a pu atteindre
ses objectifs tel qu’attesté  par les résultats globalement
satisfaisants des trois premières revues. Pour ce qui est de la 4ème et 5ème
revues, les paramètres sont au vert, a-t-il indiqué, ajoutant que la
banque est butée à l’exigence du FMI de la publication des contrats
miniers qui le prive de deux décaissements de cette institution
financière internationale pour un total de plus ou moins 150 millions de
dollars américains. M. Masangu a souligné les liens étroits qui
existent entre l’économie et la politique en invitant les acteurs dans
ces deux domaines clés à prendre conscience de leur déclaration et des
actes qu’ils posent sur les finances publiques.

 

L’institut d’émission de la RDC enregistre des progrès significatifs

 

L’institut d’émission de la République
Démocratique du Congo enregistre des progrès significatifs dans le
processus de son fonctionnement en tant qu’entreprise, a fait savoir le
gouverneur Masangu, avant d’estimer que l’efficacité de cette option
passe par la modernisation et le renforcement de l’outil informatique,
notamment par l’installation du système national de paiement. Les
risques que comporte cette option peuvent être maitrisés si la banque
s’approprie des mesures de contrôle interne de son fonctionnement dans
ce contexte,  a indiqué M. Masangu. La banque envisage pour cela
d’organiser   des   séminaires sur la gouvernance et la prise en charge
des contrôles internes aux bénéfices  des organes tant du siège que des
entités provinciales, a-t-il conclu.ACP/BUM.-

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31.12.11 ACP – La Banque centrale du Congo entend poursuivre une politique monétaire prudente en 2012

La BCC, a-t-il dit, procédera au
renforcement de la coordination de la politique monétaire et de change
ainsi que le cadre de surveillance de la conjoncture et sa capacité de
collecte et d’analyses des données statistiques. Cette politique
monétaire aura comme objectif final un taux d’inflation cible d’un
chiffre, a-t-il relevé, soulignant que pour y arriver, la banque
poursuivra le double principe   de flexibilité du taux directeur et de
positivité de sa marge par rapport au taux d’inflation enregistré.

 

Le gouverneur de la BBC a ajouté qu’un
taux directeur raisonnable   effectif tout au long de 2012   devrait
induire un financement optimal de l’économie   afin  d’accompagner la
croissance tant  attendue. Il a saisi l’opportunité pour retracer l’état
de santé du système bancaire congolais de cet exercice finissant. L’an
2011, a-t-il dit, a été caractérisée par la poursuite des réformes
visant la promotion du système financier congolais et le renforcement de
la surveillance des intermédiaires financiers en vue d’accroitre la
résilience et la solidité des établissements de crédit opérant en
République Démocratique du Congo.

 

M. Masangu a reconnu que le secteur
bancaire se modernise et se consolide davantage, notant que le total
bilantaire des banques et des dépôts de la clientèle connait une
progression de 22% par rapport à l’année passée, le volume de crédit à
l’économie est aussi en augmentation, franchissant cette année la barre
du premier milliard de   dollars   américains. Quant aux chambres de
compensation éparpillées à travers le pays, elles ont été remplacées par
un logiciel de télé compensation (ISYS), développé par la banque
centrale, installé à Kinshasa et fonctionnant sans que les agents des
banques commerciales se déplacent.

 

S’agissant de l’économie réelle, il ya
une nette croissance due au dynamique de secteur des mines, du commerce,
de l’agriculture et des bâtiments et travaux publiques. Quant au taux
d’inflation, il atteint aux dernières estimations 15,44% contre 9,84%
pour l’année précédente. Concernant le secteur des finances publiques,
le gouverneur a noté l’atteinte du point d’achèvement intervenu en
juillet 2010 où la République Démocratique du Congo a pu réduire le
fardeau de sa dette de 13,7 milliards USD, avec un allègement chiffré à
10,9 milliards.

 

Bonne relation entre la RDC et le FMI

 

Le gouverneur de la BCC a aussi relevé que dans le cadre des
relations avec les FMI, à travers le programme économique du
gouvernement (PEG), la République Démocratique du Congo a pu atteindre
ses objectifs tel qu’attesté  par les résultats globalement
satisfaisants des trois premières revues. Pour ce qui est de la 4ème et 5ème
revues, les paramètres sont au vert, a-t-il indiqué, ajoutant que la
banque est butée à l’exigence du FMI de la publication des contrats
miniers qui le prive de deux décaissements de cette institution
financière internationale pour un total de plus ou moins 150 millions de
dollars américains. M. Masangu a souligné les liens étroits qui
existent entre l’économie et la politique en invitant les acteurs dans
ces deux domaines clés à prendre conscience de leur déclaration et des
actes qu’ils posent sur les finances publiques.

 

L’institut d’émission de la RDC enregistre des progrès significatifs

 

L’institut d’émission de la République
Démocratique du Congo enregistre des progrès significatifs dans le
processus de son fonctionnement en tant qu’entreprise, a fait savoir le
gouverneur Masangu, avant d’estimer que l’efficacité de cette option
passe par la modernisation et le renforcement de l’outil informatique,
notamment par l’installation du système national de paiement. Les
risques que comporte cette option peuvent être maitrisés si la banque
s’approprie des mesures de contrôle interne de son fonctionnement dans
ce contexte,  a indiqué M. Masangu. La banque envisage pour cela
d’organiser   des   séminaires sur la gouvernance et la prise en charge
des contrôles internes aux bénéfices  des organes tant du siège que des
entités provinciales, a-t-il conclu.ACP/BUM.-


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